Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. Photo: AP

(VOVworld) - La guerre du Vietnam nous donne une leçon sur comment refermer le passé pour regarder vers l’avenir, a déclaré le secrétaire d’Etat américain John Kerry lors d’un colloque consacré à la guerre du Vietnam, colloque intitulé « Vietnam War Summit », qui avait lieu ce jeudi dans l’Etat du Texas. Le Vietnam et les Etats-Unis ont dû surmonter d’innombrables obstacles pour se réconcilier et l’un des facteurs décisifs a été la bonne volonté et la coopération du Vietnam dans la recherche de soldats américains portés disparus pendant la guerre, a estimé John Kerry.

« C’est une histoire extraordinaire qui démontre l’ouverture exceptionnelle des Vietnamiens qui nous ont aidés à rechercher des restes de soldats américains, même s’ils n’ont pas encore retrouvé les restes des leurs, qui sont au nombre d’un million. Ils l’ont fait parce qu’eux-mêmes, ils veulent mettre de côté le passé de la guerre. La tragédie vietnamienne devrait être pour nous un rappel constant sur la possibilité de faire des erreurs, de négliger les avertissements sur les souffrances que la guerre peut provoquer. »

20 ans après leur normalisation, les relations américano-vietnamiennes ont enregistré des avancées spectaculaires. Des divergences persistent, mais les deux parties en discutent de façon franche, régulière et efficace, a dit le chef de la diplomatie américaine.

« Beaucoup de Vietnamiens et d’Américains ne laisseront pas le passé définir l’avenir. Autrefois leur ennemi, le Vietnam est devenu un partenaire des Etats-Unis, au fur et à mesure, les relations individuelles et nationales des deux parties sont de plus en plus étroites. Voilà notre patrimoine commun qui, je l’espère, sera promu au cours des prochaines années. »

Ce colloque « Vietnam War Summit » avait lieu à l’occasion du 41ème anniversaire de la fin de la guerre au Vietnam et à près d’un mois de la visite au Vietnam du président Barack Obama. Un millier de personnes étaient présentes, anciens combattants, hommes politiques, journalistes et chercheurs.