2017 : année pour la paix

(VOVworld)- Dans leur message de nouvel an, les chefs d’Etat ont estimé que 2016 avait été une année « difficile », appelant les citoyens du monde entier à œuvrer ensemble pour faire de 2017 une année pour la paix.

2017 : année pour la paix - ảnh 1

La crise migratoire en Europe, le Brexit, la présidentielle américaine marquée par de profondes divisions, la guerre en Syrie, la recrudescence de l’Etat islamique… l’année écoulée aura été un « annus horribilis » pour la planète. Dans leurs vœux pour 2017, les chefs d’Etats ont appelé leurs citoyens à s’unir pour relever tous les défis et faire de la paix une priorité absolue.

La paix dépend de nous

Dans son message diffusé à l’occasion du Nouvel An et de son entrée en fonctions, Antonio Guterres, nouveau secrétaire général de l’ONU, a dit vouloir faire de 2017 « une année pour la paix ». « En cette première journée à la tête des Nations unies, une question me pèse sur le cœur : comment venir en aide aux millions d’êtres humains pris au piège de conflits ? », s’est interrogé l’ancien premier ministre portugais, affirmant que la paix serait sa première priorité. Mais pour lui, « la paix dépend de nous tous ». Ainsi, Antonio Guterres a appelé tous les citoyens, gouvernements et dirigeants à tout faire pour surmonter les différences.

Le président chinois Xi Jinping a, quant à lui, parlé « d’une communauté de destin », appelant les Etats à conjuguer leurs efforts pour édifier un monde pacifique et prospère.

De son côté, Angela Merkel l’a reconnu que l’année 2016 aura été une période d’épreuves pour ses concitoyens, à commencer par le terrorisme islamiste qui a frappé plusieurs fois l’Allemagne. Quelques jours après le dernier attentat, à Berlin le 19 décembre, la chancelière a toutefois voulu rassurer et rester optimiste. Face à la violence, elle a mis en avant la cohésion de la société allemande et la défense des valeurs démocratiques. Angela Merkel a admis qu’il était consternant de voir un réfugié commettre un attentat, mais justifié a posteriori l’accueil de ceux qui avaient vraiment besoin d’aide.

Aung San Suu Kyie, la conseillère d’Etat et ministre birmane des Affaires étrangères, a promis d’assurer la paix dans son pays en 2017. Le gouvernement sud-coréen s’est engagé à renforcer la coopération avec les Etats-Unis, le Japon, la Chine et la Russie dans l’espoir de faire revenir la paix dans sa péninsule avec Pyongiang.

Une année porteuse d’espoirs

De l’avis des observateurs, 2017 s’annonce comme une année de la coopération inter-nations pour relever des défis communs, comme celui du changement climatique. A ce sujet, 175 pays membres de l’ONU dont les grands pollueurs du monde que sont les Etats-Unis et la Chine ont ratifié l’accord de Paris. Ils se sont engagés à redoubler d’efforts dès ces prochains mois pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

2017 sera aussi une année charnière du nouveau secrétaire général de l’ONU.   L'ancien haut-commissaire pour les réfugiés et diplomate chevronné, Antonio Guterres, est attendu pour résoudre définitivement la crise migratoire sur le Vieux Continent et mettre un terme aux conflits dans les points chauds du monde. Il est permis d’espérer aussi un réchauffement des relations russo-américaines avec la prise en fonctions de Donald Trump. Ce rapprochement entre les deux puissances devrait profiter au monde. Par ailleurs, en dépit de leurs contentieux en mer Orientale, la Chine et les Philippines tentent d’approfondir leur relation. Quant à Syrie, la communauté internationale s’attend beaucoup à un trêve qui a été mise en place à l’initiative de la Russie et la Turquie.

L’« annus horribilis » de 2016 étant derrière nous, les engagements forts des chefs d’Etat nous permettent de croire en un monde meilleur en 2017. Que les violences s’arrêtent et que la paix soit avec nous tous !

Sur le même sujet

Commentaires

Autres