(VOVworld) - Grand bonjour à tous ! Nous avons reçu des messages de partout, de Belgique, notre fidèle auditeur Michel Beine, de France, Didier Vasseur. Le plus loin d’entre eux provenait de Roger Roussel du Canada. De plus près, Sophie Muriel, une Française qui vit à Hanoï, nous écrit : « Je vis à Tay Ho, le quartier expat le plus connu de Hanoï, et je travaille au centre ville, dans l’arrondissement de Hoan Kiem. Faire le trajet au moins 5 fois par semaine en taxi me coute presque 100.000 dongs. J’ai testé le xe om, le moto-taxi. C’est pas trop mal, mais pas génial quand il pleut. J’ai donc envie de prendre le bus mais je ne sais pas comment le faire. Pourriez-vous me donner des conseils sur les bus à Hanoï ? »
Chère Sophie, le bus est un véhicule dans lequel on se sent en sécurité, qui ne prend pas la pluie et très peu cher : 7.000 dongs la place quel que soit votre trajet soit environ 30 centimes d’euros. Pour des déplacements réguliers, il est préférable de prendre un abonnement mensuel équivalant au pass-partout en France. Chaque mois, vous rechargez votre abonnement, 100.000 dongs pour les étudiants et les retraités, et 200.000 dongs pour les autres et voilà, vous pouvez vous déplacer de manière illimitée sur toutes les lignes de bus. En plus, le bus de Hanoï est climatisé, un gros avantage en été où il fait plus de 40 degrés à l’extérieur.
Plusieurs étapes sont indispensables pour prendre le bus. Tout d’abord, se rendre sur le site de Hanoï Bus pour trouver la carte qui vous donnera les trajets de chaque ligne. Notez bien le numéro qui correspond à votre trajet.
La deuxième étape consiste à repérer votre arrêt de départ. Le panneau de mention « Xe Buyt » et de couleur bleu réhaussé d’une bande jaune comporte les numéros de la ligne. Ces derniers étant écrits en tout petit, il faut se poster sous le panneau pour vérifier que le bus dessert bien votre arrêt.
Troisième étape : attendre le bus et préparer l’appoint car le receveur ne dispose pas toujours de quoi rendre la monnaie. Prévoir plutôt des petites coupures.
Quatrième étape : monter dans le bus et vous laisser placer, avec plus ou moins de ménagement, par le receveur qui n’hésitera pas à vous faire lever pour donner votre place à une personne âgée. Les bus disposent d’un espace pour déposer vos valises et autres sacs encombrants. A surveiller du coin de l’œil et à réserver aux biens sans trop de valeur.
Dernière étape : descendre au bon moment. C’est sans doute la plus compliquée pour les débutants parce qu’il n’existe pas de nom de station, les arrêts sont désignés tout simplement par leur adresse. Si sur certaines lignes, les arrêts sont annoncés à haute voix, votre piètre compréhension de la langue ne vous permettra pas de repérer l’instant de la descente.
La meilleure technique est de choisir des points de repère et de descendre dès que vous l’avez identifié. Pour descendre, appuyez sur le bouton rouge sur la barre jaune près de la sortie, ou sur les côtés du bus. Attention, la descente va vite, il faut être devant la porte bien avant l’arrêt pour éviter de sauter du bus qui vient de redémarrer. Et voilà, ce n’est pas le parcours du combattant mais c’est tout comme!
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