En avant les startups

(VOVworld) - Le Parti communiste vietnamien l’a bien dit, l’intégration internationale est l’œuvre de tout le peuple. Le gouvernement, la communauté des entreprises et la population en général partagent cette volonté commune de conduire le pays sur la voie de l’intégration suivant les orientations tracées par le Parti communiste vietnamien lors de son 12ème Congrès national, dans le respect du droit international. Et dans ce processus, les jeunes entreprises, que l’on appelle dans le langage courant les startups jouent un rôle très important.

 

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Photo songmoi.vn

Deux ans après avoir conquis le marché domestique et s'être lancé dans une politique d'exportations tous azimuts, Pham Van Tam, qui est un entrepreneur né dans les années 1980, a su imposer son label, Asanzo, sur le marché mondial des produits électroniques. En 2014, plus de 100.000 téléviseurs Asanzo ont ainsi été vendus, et ce, un an à peine après l'ouverture de l'usine de production.    Cette année, ce chiffre a été quintuplé. Qui dit mieux? C'est en fait à Cuba, au Laos et au Cambodge qu'Asanzo réalise ses meilleurs chiffres d'affaire, à tel point qu'une deuxième usine est déjà en projet. Pham Van Tam :

«Actuellement, il y a une entreprise sud-coréenne qui négocie la concession de la marque Asanzo sur le marché sud-coréen. Je lui ai expliqué qu’on n’avait pas forcément besoin de réaliser des chiffres d’affaires faramineux mais qu'il fallait avant tout protéger le label Asanzo sur le marché sud-coréen. Moi, je pense vraiment que le Vietnam a des atouts, non seulement avec les produits agricoles ou minéraux, mais aussi avec les produits électroniques. Pourvu par contre que les entreprises vietnamiennes en soient convaincues!»

Nguyên Tuân Quynh est un entrepreneur connu et reconnu. Par le passé, il lui est arrivé d'assumer des postes importants dans des groupes et des sociétés renommés comme Saigon Pétro, Saigon Gaz, Phu Nhuân PNJ, SFC... Mais en 2015, il est devenu directeur général de la société Alpha Books.

«Il faut bien comprendre qu'intégration ne signifie pas forcément que l'on va exporter à tout va. Il s'agit plutôt de connecter les labels vietnamiens à des chaînes de valeur, de faire en sorte que les entreprises vietnamiennes deviennent les maillons de ces chaînes. Vous savez, il suffit parfois de fournir des produits et des services aux grandes sociétés vietnamiennes pour qu’elles les exportent à l’étranger », a fait savoir Nguyen Tuan Quynh.

Selon Nguyên Tuân Quynh, il y a encore trop peu de labels vietnamiens solidement confirmés sur le marché mondial ou en passe de devenir des labels internationaux. Les entreprises vietnamiennes ont encore besoin de se consolider et surtout d'envisager la durabilité de leur développement.     

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