Carles Puigdemont (au centre) et des membres du gouvernement régional destitué (image d'illustration) - Photo Reuters

La juge d’instruction de Madrid a donc suivi les réquisitions du parquet saisi par le ministère public.

Alors que leur chef, l’ex-président Carles Puigdemont, s’est lui réfugié à Bruxelles avec quatre autres ministres, ces dirigeants indépendantistes risquent entre 15 et 30 ans de prison. La juge justifie sa décision selon le quotidien El País par le risque de fuite, nourri par l’exil de leur leader.

Une neuvième personne, un dénommé Santi Vila, qui avait démissionné avant la proclamation unilatérale d'indépendance de la Catalogne le 27 octobre, a également été écroué mais sera libéré dès versement d'une caution de 50.000 euros.

La présidente du Parlement, Carme Forcadell, deux députés et trois membres du bureau du parlement ont obtenu un report d’audition jusqu'au jeudi 9 novembre pour  préparer leur défense. Le procureur général demande que tous soient inculpés.