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C’est ce qui ressort du colloque «Orienter vers les zones maritimes ouvertes et libres en Asie: le rôle du droit international dans le maintien de l'ordre en mer» organisé ce mardi matin à Hanoi par l’Académie de diplomatie du Vietnam et les ambassades du Japon et du Royaume-Uni à Hanoi.

Une centaine de chercheurs, d’experts et de juristes de 9 pays dont les Philippines, la Malaisie, la Chine, l'Inde, le Japon ou encore le Royaume-Uni se sont réunis pour réfléchir sur les mesures à mettre en place pour garantir la sécurité maritime et aider la communauté internationale à maintenir la paix et la stabilité dans les zones maritimes de la région.

C’est la 2ème fois que le Vietnam coopère avec les ambassades du Japon et du Royaume-Uni après le succès du 1er colloque en 2016. Le Dinh Tinh, directeur adjoint de l'Institut d’études sur la mer Orientale, relevant de l'Académie de diplomatie du Vietnam a souligné:

« Nous souhaitons profiter de ce colloque pour sensibiliser les pays à la nécessité d’appliquer le droit  international pour garantir  la liberté, la sûreté et la sécurité du transport maritime en Asie du Sud Est et en Asie Pacifique. Ce colloque donne la possibilité aux  parties d’exposer leurs points de vue et de chercher ensemble les meilleures solutions pour garantir  l’ordre régional sur la base du droit. »

L'ambassadeur du Japon au Vietnam Kumio Umeda a rappelé la nécessité de se référer au droit international, à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 pour régler les litiges maritimes en mer Orientale et en mer de Chine Orientale:

« Le Japon recherche toujours des solutions afin de maintenir la paix et la stabilité dans la région Asie-Pacifique. Un an après le procès intenté par les Philippines, nous regrettons que certains agissements violent le droit international. Par ce colloque, nous souhaitons voir la région Asie Pacifique se conformer aux dispositions du droit international pour régler les différends maritimes et  garantir la paix, la prospérité et un meilleur avenir. »

Lors de ce colloque, les délégués ont également partagé leurs expériences pour faire face aux menaces conventionnelles et non conventionnelles à la sécurité maritime, au développement durable et à la gestion des ressources maritimes.