Il a précisé que cette doctrine militaire comprend deux scénarios dans lesquels la Russie pourrait utiliser ses armes nucléaires, lesquels scénarios sont "purement hypothétiques".

Le premier envisage l'utilisation d'armes nucléaires et d'autres types d'armes de destruction massive contre la Russie et le deuxième une agression contre la Russie avec des armes conventionnelles d'une magnitude telle qu'elle met en danger son existence, a précisé M. Riabkov.

Moscou ne changera pas cette doctrine, a-t-il souligné, tout en reconnaissant que la Russie pourrait réagir à de possibles changements en Europe ou dans d'autres régions pour assurer sa propre sécurité au cas où les Etats-Unis venaient à se retirer du traité FNI.

Mais comme le Kremlin n'a pas encore reçu de notification officielle de ce retrait, ce sujet ne peut être discuté qu'au "niveau d'une hypothèse générale", a indiqué le diplomate.

Moscou poursuit son dialogue avec Washington sur l'application du traité FNI et réfute les accusations américaines selon lesquelles la Russie aurait violé ce traité, a poursuivi Sergueï Riabkov.