Caitlin Wiesen, représentante en chef par intérim du PNUD au Vietnam - Photo cafef.vn

L’étude financée par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) avait été menée auprès de 14.300 personnes sélectionnées au hasard. Ces dernières se sont exprimées au sujet de leur participation à la vie sociopolitique de leurs localités respectives, de la transparence du processus de prise de décisions, du devoir d’explication des autorités, du contrôle de la corruption dans le secteur public, des formalités administratives et de la prestation des services publics.

Résultat : la majorité des sondés se sont félicités d’avoir pu participer plus activement à la vie sociopolitique locale. Ils se sont déclarés plus satisfaits du degré de transparence des administrations locales dans l’établissement des listes des familles démunies et la publication du budget public au niveau des communes et des quartiers.

Par rapport aux éditions précédentes, l’étude PAPI 2018 comportait deux nouveautés : les habitants ont été invités à s’exprimer sur la gestion de l’environnement et la gouvernance électronique, a indiqué Caitlin Wiesen, représentante en chef par intérim du PNUD au Vietnam.

«Les administrations centrales et locales doivent répondre à des attentes de plus en plus grandes des habitants qui sont de mieux en mieux informés et instruits. C’est une bonne chose qui traduit le succès du développement vietnamien. Les autorités locales ont tout intérêt à tenir compte des indices obtenus au niveau provincial pour réajuster leur politique et améliorer l’efficacité et la qualité de leurs services», a-t-elle souligné.