RPD de Corée : Nouveau tir de missile et nouvelles pressions sur l’Occident

(VOVWORLD) - La tension est montée d’un cran après le nouveau tir de missile effectué le vendredi 28 juillet par la République Populaire Démocratique de Corée. 

L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a assuré samedi que le tir du missile balistique intercontinental (ICBM) avait été une réussite et avait été supervisé par le leader nord-coréen Kim Jong-Un en personne. «L’intégralité du territoire américain est à portée de tir [...] n'importe où, n'importe quand», a proclamé Kim Jong-Un, cité par l'agence. 
KCNA a précisé qu'il s'agissait d'une version améliorée du Hwasong-14 ICBM, qui a parcouru 998 kilomètres en 47 minutes et a atteint une altitude maximale de 3 724 mètres. 
Les États-Unis et la République de Corée ont réagi rapidement à ce nouvel essai balistique. Les généraux américains et sud-coréens ont discuté d'«options de réaction militaire», a indiqué le Pentagone. Le général Joe Dunford, chef d'état-major interarmées, et l'amiral Harry Harris, chef du commandement Pacifique de la marine américaine, se sont entretenus avec le chef d'état-major interarmées sud-coréen, le général Lee Sun Jin. «Au cours de cet appel, Dunford et Harris ont exprimé l'engagement irrévocable des Etats-Unis envers l'alliance américano-sud-coréenne», a communiqué le bureau du général Dunford. 
Au Japon, le Premier ministre Shinzo Abe a annoncé une réunion du conseil de sécurité nationale. Le «missile balistique est tombé dans notre zone économique exclusive, en mer du Japon». Il n'y a pas eu de «dégâts infligés à des bateaux ou à des avions» japonais, a déclaré le porte-parole du Premier ministre. Le président sud-coréen Moon Jae-in a lui aussi convoqué une réunion d'urgence de son équipe de sécurité nationale. 
L'Union Européenne a fermement condamné le nouveau tir, estimant qu'il «menaçait sérieusement la paix et la sécurité internationale» en «violation flagrante des obligations internationales de la République Populaire Démocratique de Corée». 
La France a pour sa part appelé à «l'adoption rapide de sanctions additionnelles et fortes» par le Conseil de sécurité de l'ONU.

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