La fête Ooc Om Boc

Thanh Phuong -

mercredi, 16 novembre 2016 | 16:21:02

(VOVworld) - Je suis très heureuse de vous retrouver à ce rendez-vous hebdomadaire. Nous remercions Michel Beine, de Belgique, Didier Vasseur, d’Amiens, Bernard Watelet et Frédéric Bolle, de Clermont-Ferrand en France pour leurs rapports d’écoute qui confirment que la fréquence 9730 kHz à 19h30 est la meilleure pour nos auditeurs européens.

Frédéric Bolle, qui est aussi président de la Radio DX Club d’Auvergne, nous remercie pour notre colis d’objets publicitaires et de brochures qui permettra, selon ses propres mots : “de mieux faire connaître notre passion, à travers la promotion de votre station de radio, lors de nos prochaines animations publiques”. Merci cher ami de votre fidélité.

A la demande de notre ami français, Michel Minouflet, je vous parlerai aujourd’hui de la fête khmère Ooc Om Boc organisée en l’honneur de la lune. Selon la croyance khmère, la lune est le génie du climat et de la moisson. La fête se déroule chaque année après la récolte, le quinzième jour du dixième mois lunaire pour remercier la lune d’avoir apporté une moisson fructueuse. Au Vietnam, les festivités sont souvent organisées dans les enceintes des pagodes, principalement dans les provinces de Tra Vinh et de Soc Trang où vit une grande communauté khmère.

Photo : internet

Les rites religieux commencent quand la lune monte haut dans le ciel. On donne alors à la lune toutes sortes d’offrandes comme du jeune riz, des bananes, des cannes à sucre et on prie pour obtenir une récolte et un climat clément pour l’année suivante.

On lâche ensuite dans le ciel des lanternes censées véhiculer les souhaits des habitants vers la lune et une course de pirogues est organisée pour marquer le départ du génie des eaux vers la mer, après la récolte. La fête célèbre aussi la mémoire du génie Nagar, le serpent qui s’est transformé en un bloc de bois pour permettre à Bouddha de traverser un cours d’eau. Quand le jour J arrive, tout le monde se rue vers les rives du cours d’eau où a lieu la course pour soutenir les participants aux sons de la musique traditionnelle. Les équipes sont majoritairement composées de Khmers, mais aussi d’habitants des provinces voisines. Cette course est devenue si populaire qu’un festival bisannuel lui est consacré dans la ville de Soc Trang, chef-lieu de la province éponyme, depuis 2013.