Affaire Skripal: plus de 150 diplomates russes expulsés au total

(VOVWORLD) - Au lendemain de la décision des Etats-Unis et de l’UE d’expulser par dizaines des diplomates russes, en réaction à l’empoisonnement d’un ex-espion russe au Royaume-Uni, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) a suivi le mouvement.

L’OTAN a décidé, mardi 27 mars, de retirer leurs accréditations à sept membres de la mission russe et de rejeter trois demandes d’accréditation supplémentaires. L’Alliance atlantique a également réduit la taille de la mission russe, a ajouté Jens Stoltenberg. Elle ne pourra plus accueillir que 20 personnes, contre 30 auparavant.

«Cela adresse un message très clair à la Russie, à savoir qu’il y a des coûts», a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN lors d’une conférence de presse. «Notre décision reflète les graves préoccupations exprimées par les alliés pour leur sécurité», a expliqué le chef de l’OTAN, selon qui c’est la première fois qu’un agent neurotoxique est utilisé sur le territoire d’un pays membre de l’alliance.

Hormis l’OTAN, 144 diplomates russes devraient être expulsés de 26 pays. Les Etats-Unis ont déclaré non grata 60 personnes; le Royaume-Uni, 2; l’Ukraine, 13; la France, le Canada, l’Allemagne et la Pologne, 4; la République tchèque, la Moldavie et la Lituanie ont annoncé en expulser 3; l’Australie, l’Italie, l’Espagne, le Danemark, les Pays-Bas et l’Albanie, 2; La Belgique, l’Estonie, la Lettonie, la Finlande, la Suède, la Norvège, l’Irlande, la Roumanie, la Croatie, la Macédoine et la Hongrie un chacun.

Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Ioulia, 33 ans, ont été retrouvés inconscients, le 4 mars, à Salisbury dans le sud de l’Angleterre. Ils sont toujours hospitalisés dans un état critique. Selon le gouvernement britannique, ils ont été victimes d’un agent neurotoxique militaire, le Novitchok. La Russie dément toute implication.

Commentaires

Autres