(VOVWORLD) - L’ONU et de nombreux pays ont lancé un appel urgent à la retenue après l’échange de frappes militaires entre l’Inde et le Pakistan.
Une mosquée à Muzaffarabad, dans la région du Cachemire sous contrôle pakistanais, détruite après une attaque indienne dans la nuit du 7 mai. Photo: Reuters |
Dans un communiqué publié ce mardi à New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde préoccupation face à cette escalade.
“La situation entre l’Inde et le Pakistan est alarmante. Ces tensions sont au plus haut depuis des années et nous devons tout faire pour éviter une escalade militaire qui pourrait devenir incontrôlable. L’heure est à la retenue maximale pour s’éloigner du seuil de guerre”, a-t-il souligné.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’était déjà réuni en urgence le 5 mai pour discuter de ces tensions. Parallèlement, le président américain Donald Trump a qualifié la situation de honteuse et appelé les deux parties à mettre fin aux hostilités. Le secrétaire d’État Marco Rubio a indiqué que Washington suivait la situation de près.
Selon les derniers bilans pakistanais, les frappes indiennes auraient causé 8 morts, 2 disparitions et 35 blessés. Islamabad affirme avoir abattu cinq avions de chasse indiens, tandis que New Delhi n’a confirmé qu’un seul crash.
Le conflit actuel a débuté après une attaque terroriste ayant fait 26 morts le 22 avril à Pahalgam, dans la région du Cachemire sous contrôle indien. L’Inde accuse le Pakistan d’avoir soutenu cette attaque, ce que ce dernier dément. Les observateurs estiment que cette crise dépasse en intensité celle de 2019.