(VOVWORLD) - Ils étaient une centaine d'étudiants à arpenter les allées du salon de l'emploi ce samedi matin à Hanoi, un salon organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie France-Vietnam (CCIFV). Face à tous ces jeunes, une quinzaine d'entreprises venues chasser les talents de demain.
Sophie Mermaz, directrice de la CCIFV, présente l'événement. Photo: Quôc Khanh |
De Michelin au Grand Mercure, en passant par la construction et l'ingénierie, tous les secteurs étaient représentés pour séduire ces futurs diplômés en quête d'opportunités. L'objectif? Créer le déclic entre recruteurs et candidats.
Retour sur l’évènement, donc. Dans les travées du salon, les conseils se font précis. Thu Giang, elle, travaille au Grand Mercure. Pour elle, il n’y a pas de mystère sur les qualités recherchées.
«L'écoute et l'observation sont les compétences les plus importantes au travail. L'écoute pour que les managers expérimentés puissent vous conseiller, l'observation pour mieux servir les clients», nous explique-t-elle.
Phuong Mai connaît bien les deux rives. Six années en France l'ont menée aujourd'hui au Centre d'Innovation de Vietcombank. Son message aux jeunes?
«Premièrement, il faut toujours apprendre. L'apprentissage montre non seulement notre capacité, mais aussi notre motivation au travail. Deuxièmement, il faut être prêt ! Ne pas attendre la dernière minute pour envoyer un CV ou passer un examen de langue. L'opportunité peut venir et partir à n'importe quel moment. Troisièmement, il faut s’adapter rapidement. Le Vietnam se développe très vite, les jeunes doivent suivre le rythme», nous dit-elle.
Photo: Quôc Khanh |
Du côté des étudiants, les attentes sont claires, comme elles le sont pour Huong Giang, en troisième année de français à l'Université de Hanoï.
«Je cherche un emploi qui correspond à ma spécialité pour pouvoir travailler dans une entreprise française plus tard. L'ambiance ici est très professionnelle, les recruteurs partagent vraiment les informations sur leurs entreprises et nous orientent», nous confie-t-elle.
Au-delà des entretiens éclair, des mini-conférences sur le travail en France complétaient ce rendez-vous annuel. Un format qui a visiblement fait mouche.