La Chine doit oeuvrer avec l’ASEAN pour élaborer le code de conduite en mer Orientale

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(VOVworld) - La Chine doit œuvrer avec l’ASEAN à l’élaboration d’un code de conduite en mer Orientale. C’est en tout cas ce qui ressort du colloque qui vient d’être organisé à Ho Chi Minh-ville à propos de la présence de Haiyang 981 dans les eaux vietnamiennes. L’assistance a analysé les visées de la Chine. De nombreux chercheurs ont vivement critiqué cette manière d’agir unilatéralement et de faire usage de la force à l’encontre de bateaux civils. Selon eux, pour maintenir la paix, la stabilité et la sécurité de navigation et de survol en mer Orientale, les parties concernées doivent faire preuve de retenue et éviter toute action unilatérale, susceptible de rompre le statut quo. Les chercheurs ont aussi appelé la Chine à œuvrer avec l’ASEAN dans l’élaboration d’un code de conduite en mer Orientale contraignant pour prévenir l’escalade et la tension dans cette zone maritime. Le professeur Erik Franckx, de l’université libre néerlandophone de Bruxelles (Vrije Universiteit Brussel), indique :

« Nous devrions réfléchir sous deux angles différents pour déterminer la souveraineté de cette zone conformément au droit international. À mon avis, les preuves vietnamiennes sont beaucoup plus convaincantes que les preuves chinoises. Que la Chine participe à ce procès ou non, le Vietnam devrait soumettre cette affaire au tribunal international pour gagner du soutien de l’opinion internationale. »

 

Par ailleurs, une exposition intitulée « Hoang Sa - Truong Sa : parties intégrantes du Vietnam », s’est ouverte samedi au musée de Danang. De nombreux documents et objets présentés pour la première fois permettent d’affirmer que le Vietnam a établi sa souveraineté sur ces deux archipels de manière pacifique et continue depuis plusieurs siècles. Bui Van Tieng, président de l’association des historiens de la ville de Danang, fait savoir : « Ces preuves contribuent à la lutte diplomatique, en nous donnant des fondements historiques et juridiques pour gagner notre cause. À mon avis, avec les preuves exposées ici, les chercheurs, notamment étrangers, peuvent contribuer à notre lutte pour exiger de la Chine qu’elle retire immédiatement sa plate-forme des eaux vietnamiennes. »

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