(VOVWORLD) - Le 30 novembre, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré qu'il défendrait la stabilité et l'intégrité territoriale du pays contre toute attaque, après que des forces rebelles ont pris le contrôle de la ville d'Alep, deuxième plus grande ville de la Syrie.
Un tank des Hayat Tahrir al-Sham à al-Rashideen, à Alep, le 29 novembre 2024. Photo: Reuters/TTXVN
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Bachar al-Assad a reçu le soutien du Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, qui a souligné que la sécurité de la Syrie était cruciale pour la stabilité de la région. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont également exprimé leur soutien.
À Washington, le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré qu'il suivait de près la situation et avait contacté ses alliés régionaux au cours des 48 dernières heures.
Concernant la situation sur le terrain, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basée à Londres, a indiqué que les forces rebelles islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), anciennement connues sous le nom de Front al-Nosra, avaient pris le contrôle de l'aéroport d'Alep et de dizaines de villes voisines après avoir conquis la majeure partie de la ville d'Alep. Les affrontements ont fait au moins 327 morts. HTS a également instauré un couvre-feu dans la ville jusqu'à 17h00 le 1er décembre.
Face à cette situation, dans la nuit du 30 novembre, la Russie a mené des frappes aériennes dans plusieurs zones de cette ville de deux millions d'habitants, pour la première fois depuis 2016. Deux sources militaires syriennes ont également indiqué que Moscou avait promis d'envoyer davantage d'aide militaire à Damas, avec une arrivée prévue dans les 72 heures.
Ces combats ravivent les tensions dans le conflit syrien, dans un contexte de troubles sécuritaires dans la région dus aux conflits à Gaza et au Liban. Bien qu'il n'y ait pas eu de fin totale, le conflit syrien, qui a débuté en 2011, s'était apaisé ces dernières années après que l'Iran et la Russie ont aidé le gouvernement du président al-Assad à reprendre le contrôle de la majeure partie du territoire et de toutes les grandes villes.