«Ligne directe» 2018: Vladimir Poutine répond aux Russes

(VOVWORLD) - Le président russe a répondu jeudi 7 juin en direct aux questions de ses concitoyens, lors de sa traditionnelle émission «Ligne directe» avec les Russes, pour la seizième fois déjà.
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Au-delà de l'économie, le chef de l'Etat a évoqué les tensions avec les Occidentaux, qui sont au plus haut, les relations restant plombées par des désaccords persistants sur la Syrie et l'Ukraine, les accusations d'ingérence et l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal en Angleterre. Il a dit espérer que la «retenue» prévaudrait contre «toute action extrême et dangereuse pour la civilisation contemporaine», vantant la «parité stratégique» qui permet selon lui d'assurer la paix dans le monde depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.

«Il est clair que nous devons défendre nos intérêts économiques et sécuritaires», a poursuivi le chef de l’Etat, précisant ainsi que l’armée russe resterait en Syrie, où elle est présente depuis septembre 2015 à la demande de Bachar al-Assad, tant que Moscou «y trouvera un intérêt».

Le chef du Kremlin a abordé également le sujet des récentes taxes sur l'acier et l'aluminium imposées par les États-Unis. Ainsi, selon le président russe, l'Europe, le Canada et le Mexique sont inconsciemment devenus les victimes des «sanctions» peu évidentes, voir dissimulées de la partie américaine. Il a également déploré que ses partenaires n'aient pas pu s'attendre à un tel coup, soulignant que «c'est une politique tellement contre-productive liée aux restrictions et aux sanctions».

Plus de 1,7 million de questions ont été recensées via différents canaux de communication. Il s'agissait donc de la seizième rencontre en format «Ligne directe», ou questions-réponses, avec les Russes. Cette tradition est née pendant le premier mandat présidentiel de Vladimir Poutine. La première avait eu lieu le 24 décembre 2001.

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