Veto russe et chinois au vote du conseil de sécurité sur la Syrie

La Russie et la Chine ont opposé hier leur veto lors d'un vote au Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet de résolution soutenant le plan de la Ligue arabe qui prévoit la mise à l'écart du président syrien Bachar al Assad.

L'ambassadeur russe auprès de l’ONU Vitali Tchourkine a justifié son geste en prétextant que le projet de résolution envoi un "signal déséquilibré" à la Syrie. Il a appelé l'ONU à adopter une résolution "objective" qui peut "aider vraiment" à mettre fin à la crise politique en Syrie. De son côté, l'ambassadeur chinois Li Baodong a indiqué que la résolution n'aurait pas aidé au dialogue politique et que Pékin était "d'accord avec les amendements" russes.

Par ailleurs, les pays occidentaux et arabes ont exprimé leur mécontentements. Pour la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le veto russo-chinois revient « à endosser la responsabilité des horreurs qui se produisent en Syrie ». De leur côté, les Européens regrettent les veto russes et chinois au projet de résolution des Nations unies.

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