(VOVWORLD) - A mass for peace (une messe pour la paix, en français)… Ainsi s’intitule l’oeuvre qui a été donnée en concert, ce week-end à l’Opéra de Hanoï par 200 artistes issus de l’Opéra-Ballet national du Vietnam et de quatre chorales: Hanoï Voices, Hanoï Concordia, V-Art et Erato Hanoï.
 Les artistes du programme. Photo: vtv.vn |
La pandémie, les conflits, les catastrophes naturelles … Le moins que l’on puisse de cette ode à la paix, qui est l’œuvre de Karl Jenkins, un compositeur gallois, c’est qu’elle arrive à point nommé.
Créée à Londres en 2000, l’œuvre, qui est une sorte de grand oratorio mêlant à l’ordinaire de la messe (Kyrie, Sanctus, Agnus dei, Benedictus…) des textes issus de tradition islamique ou hindouiste, ou même le poignant témoignage d’un survivant d’Hiroshima, a depuis fait du chemin. Extrêmement populaire, elle est régulièrement jouée dans le monde entier. Elle est même devenue l’un des piliers du répertoire des chorales amateurs.
Il n’en demeure pas moins que le concert de ce week-end était une première vietnamienne. Pour la circonstance, l’Opéra-Ballet national du Vietnam avait donc choisi de s’adjoindre le concours de quatre chorales composées aussi bien de Vietnamiens que d’étrangers résidant au Vietnam, d’un quatuor vocal composé de Nguyên Huy Duc, Trinh Thanh Binh, Dào Tô Loan et Ngô Huong Diêp, et d’un chef d’orchestre expérimenté qui n’était autre que Dông Quang Vinh.
Ce concert aura sans nul été l’un des grands moments de la saison artistique. Il est vrai que cette «messe pour la paix» ne pouvait que prendre une résonance toute particulière, ici à Hanoï, ville de la paix.