La liberté religieuse au Vietnam: une réalité indéniable

(VOVWORLD) - La liberté religieuse fait partie des droits fondamentaux reconnus et défendus par le droit international comme par la Constitution vietnamienne. La province de Dak Lak vient justement de recevoir des représentants de différentes agences de presse étrangères, venus effectuer une visite de terrain pour se faire une idée du degré de liberté religieuse dont jouit notre pays...   

À Dak Lak, quatre grandes religions - catholicisme, protestantisme, bouddhisme et caodaïsme - se partagent 615.000 âmes, soit près du tiers de la population locale. Avec 356 lieux de culte pour 1.400 dignitaires et moines, cette province des Hauts plateaux du Centre est à l’image du pays: pluriethnique et pluriconfessionnelle. Entre le début de l’année 2021 et la fin du mois de juin 2022, les autorités provinciales ont validé l’enregistrement de treize micro-communautés protestantes, dont le nombre disposant d’un statut légal a ainsi été porté à 220.

Dire des communautés religieuses implantées à Dak Lak qu’elles sont très dynamiques est un doux euphémisme. Témoin de cet essor remarquable, le nombre de lieux de culte qui ont été ou rénovés ou construits, ces dernières années.  

Situé à l’est de Dak Lak, le district d’Ea Kar abrite à lui seul 23.000 adeptes déclarés de telle ou telle religion, soit 15,55% de la population totale, mais aussi onze établissements religieux pour 24 dignitaires et 122 officiels. Nguyên Minh Truyên, qui est vice-président du comité populaire du district, est tout à fait favorable à cette ouverture sur le spirituel.

«Pourvu qu’ils soient légaux, nous soutenons bien évidemment le développement des établissements religieux. Nous sommes disposés à aider les personnes qui le désirent à accomplir les procédures administratives relatives à la construction de nouveaux lieux de culte. Nous sommes du reste toujours présents à chaque grande manifestation religieuse», nous dit-il.    

La liberté religieuse au Vietnam: une réalité indéniable - ảnh 1Le pasteur Ai Krol, de l’Église protestante d’Ea Hiu. Photo: baodaklak.vn

Cette présence, les communautés religieuses y sont évidemment sensibles. Elles y voient le signe d’une implication des autorités dans la défense de leur liberté de croyance.

«Nous savons pouvoir compter sur le soutien des autorités locales.  Il n’y a aucun obstacle à nos pratiques religieuses, au contraire... J’en veux pour preuve que nous avons maintenant une vraie église où nous pouvons nous réunir, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années», nous explique le pasteur Ai Krol, de l’Église protestante d’Ea Hiu.

Croyants ou non-croyants, toutes les personnes en difficulté peuvent prétendre à des aides de l’État pour se sortir de la pauvreté. Ai Kiên est un responsable de l’Église Buôn Giap, qui est rattachée à la Mission chrétienne du Vietnam. Pour lui, il est parfaitement clair que tout le monde est traité sur un pied d’égalité. 

«Il existe plusieurs programmes de soutien aux personnes en difficulté. Citons, entre autres, le programme de logements pour les minorités ethniques et le projet de développement du marché de travail. Certaines familles pauvres ont en outre reçu gratuitement des vaches et des chèvres pour se lancer dans l’élevage», nous raconte-t-il. 

Originaire de l’ethnie Tày, Dinh Thi Binh habite le hameau de M’O. Elle est bien placée pour savoir à quel point personne n’est laissé pour compte.

«Grâce à l’aide des autorités, les chômeurs ont trouvé un emploi stable et beaucoup sont devenus propriétaires de leur maison. Pour en revenir aux activités religieuses, notre hameau n’a pas encore reçu l’autorisation d’en organiser officiellement, mais certaines célébrations sont tolérées, ce qui est déjà formidable», nous confie-t-elle. 

Tous ces témoignages ont achevé de persuader Kitagawa Katsuhiro, journaliste à l’agence japonaise Jiji Presse, que les rumeurs d’atteinte à la liberté religieuse dont le Vietnam fait régulièrement l’objet étaient totalement infondées.   

«J’ai visité des églises archi-combles, où il y avait beaucoup de femmes et d’enfants qui chantaient avec une ferveur incroyable... Je ne vois vraiment aucune pression de la part des autorités», nous affirme-t-il. 

Même son de cloche du côté de Jung Rina, qui est une reporter sud-coréenne.

«Le Vietnam est un pays où cohabitent différentes ethnies et qui dispose d’une grande diversité culturelle. Dès mon arrivée, j’ai collecté des témoignages et rencontré des autorités locales. Cette visite m’a permis de comprendre la vie religieuse sur les Hauts plateaux et au Vietnam en général. Et ce qui m’a été donné de voir est assez impressionnant», confesse-t-elle bien volontiers. 

Cette mission journalistique aura en tout cas permis au Parti et à l’État vietnamiens d’apporter la preuve, si besoin en était, qu’ils sont aussi les défenseurs de la Foi.

«Nous savons pouvoir compter sur le soutien indéfectible des autorités locales.  Il n’y a aucun obstacle à nos pratiques religieuses, au contraire... J’en veux pour preuve que nous avons maintenant une vraie église où nous pouvons nous réunir, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années», nous explique-t-il.   

Croyants ou non-croyants, toutes les personnes en difficulté peuvent prétendre à des aides de l’État pour se sortir de la pauvreté. Ai Kiên est un responsable de l’Église Buôn Giap, qui est rattachée à la Mission chrétienne du Vietnam. Pour lui, il est parfaitement clair que tout le monde est traité sur un pied d’égalité. 

«Il existe plusieurs programmes de soutien aux personnes en difficulté. Citons, entre autres, le programme de logements pour les minorités ethniques et le projet de développement du marché de travail. Sinon, je sais que certaines familles pauvres ont reçu gratuitement des vaches et des chèvres reproductrices pour se lancer dans l’élevage», nous raconte-t-il. 

Originaire de l’ethnie Tày, Dinh Thi Binh habite le hameau de M’O. Elle est bien placée pour savoir à quel point personne n’est laissé pour compte...

«Grâce à l’aide des autorités, les chômeurs ont trouvé un emploi stable et beaucoup sont devenus propriétaires de leur maison. Sinon, pour en revenir aux activités religieuses, notre hameau n’a pas encore reçu l’autorisation d’en organiser officiellement, mais certaines célébrations sont tolérées, ce qui est déjà formidable», nous confie-t-elle. 

Tous ces témoignages ont achevé de persuader Kitagawa Katsuhiro, journaliste à l’agence japonaise Jiji Presse, que les rumeurs d’atteinte à la liberté religieuse dont le Vietnam fait régulièrement les frais étaient totalement infondées.   

«J’ai visité des églises archi-combles, où il y avait beaucoup de femmes et d’enfants qui chantaient avec une ferveur incroyable.... Je ne vois vraiment aucune pression de la part des autorités... », nous affirme-t-il. 

Même son de cloche du côté de Jung Rina, qui est une reporter sud-coréenne.

«Le Vietnam est un pays où cohabitent différentes ethnie,s et qui dispose d’une grande diversité culturelle. Dès mon arrivée, j’ai collecté des témoignages et rencontré des dirigeants. Cette visite m’a permis de comprendre la vie religieuse sur les Hauts plateaux et au Vietnam en général. Et ce qui m’a été donné de voir est assez impressionnant» , confesse-t-elle bien volontiers. 

Cette mission journalistique aura en tout cas permis au parti communiste et à l’État d’apporter la preuve, si besoin en était, qu’ils sont aussi les défenseurs de la Foi... 

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