Avec 72 écoles lancées lors de cette phase et 28 autres déjà en chantier, le programme a atteint son objectif pour cette année de construire 100 écoles avec internat destinées aux niveaux primaire et secondaire dans les communes frontalières. Ces établissements s’inscrivent dans un projet d’envergure prévoyant la construction de 248 écoles dans autant de communes frontalières au cours des deux à trois prochaines années, pour un budget total de près de 20.000 milliards de dôngs, soit plus de 870 millions de dollars.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh lors de la cérémonie de lancement des travaux de construction des écoles avec internat à Yên Khuong (province de Thanh Hóa). Photo: VOV

Réduire les inégalités

Dans les documents internationaux, les droits humains ne se limitent pas au droit à l’existence, mais englobent aussi le droit au développement. Au Vietnam, cette réalité se manifeste particulièrement dans les communes frontalières, où les élèves doivent surmonter des obstacles liés au relief difficile, à la précarité économique et à l’éloignement des centres urbains. La construction d’écoles avec internat offre aux enfants un accès sûr et complet à l’éducation, tout en contribuant à réduire l’abandon scolaire, les mariages précoces et le travail des enfants, encore trop fréquents dans ces régions. Les nouvelles écoles avec internat, modernes et bien conçues, offrent aux élèves un cadre complet pour étudier et vivre et prévoient des logements pour les enseignants.

“Une école moderne ouvre à tous les élèves, notamment ceux issus des ethnies minoritaires et vivant dans des régions lointaines et reculées, un accès équitable à l’éducation. Elle participe aussi à améliorer la qualité de l’enseignement en offrant aux enfants un espace complet pour apprendre, vivre et se divertir”, indique Pham Thanh Binh, directeur du collège Luong An Trà, dans la province d’An Giang, rattaché aujourd’hui à l’école-internat Vinh Gia. 

Ce modèle ne repose pas uniquement sur les infrastructures, mais aussi sur des politiques cohérentes visant à garantir l’égalité et à réduire les disparités régionales — un indicateur essentiel du respect des droits humains.

“Ce projet constitue une percée stratégique pour le développement du secteur éducatif dans les zones frontalières. Il reflète l’attention particulière du Parti et de l’État pour les régions les plus défavorisées, contribuant ainsi à réduire les écarts entre les localités et à assurer un accès équitable à l’éducation au Vietnam”, a souligné le ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Kim Son.

Les manifestations concrètes des droits humains

Le Premier ministre Pham Minh Chinh, aux côtés des délégués et des élèves, lors de la cérémonie. Photo: VGP/Nhât Bac

Le Vietnam a réaffirmé à plusieurs reprises que les droits humains vont de pair avec les intérêts du peuple. Les grands projets éducatifs dans les zones frontalières en sont une illustration concrète, alliant investissements réels et action coordonnée du niveau central jusqu’aux communes. Lors de la mise en chantier de l’École internat primaire et collège de Yên Khuong, dans la province de Thanh Hoa, tenue le 9 novembre, le Premier ministre Pham Minh Chinh a souligné:

“Chaque nouvelle école sera un lieu d’apprentissage et d’épanouissement, où se nourrissent savoirs, connaissances et rêves des élèves. Elle symbolise aussi l’esprit de solidarité nationale et l’attention du Parti, de l’État et du peuple envers les habitants des régions frontalières”, a-t-il dit.

Une centaine d’écoles internats ouvriront leurs portes dès l’année scolaire 2026-2027. Dans les zones frontalières, une nouvelle école n’est pas seulement un lieu d’apprentissage, elle devient un véritable tremplin pour nourrir les rêves et offrir des opportunités de réussite à des milliers d’enfants défavorisés. C’est aussi une illustration concrète de la manière dont le Vietnam met en œuvre les droits humains.