Lancement du projet dans le district de Tuyên Hoa. (Photo: baoquangbinh.vn)

L’initiative revient aux autochtones, les Ma Liêng, et aux autorités de la commune de Lâm Hoa, qui administrent Kè, leur village. Leur projet, non lucratif, consiste à reboiser la zone avec ses arbres typiques tels que l’Erythrophleum fordii, le Michelia tonkinensis, le Dalbergia tonkinensis, ou encore le Chukrasia tabularis. Un appel à contribution a été lancé à l’échelle nationale pour financer ce projet. A la date du 8 avril, 8,3 hectares de forêts ont déjà été plantées, annonce Ngô Van Hông, directeur adjoint de la société VARS. «Nous ambitionnons de transformer les collines dénudées actuelles en forêts luxuriantes», indique-t-il. «Ce sera pour les locaux une source de revenu et un formidable moyen de protection de l’environnement. Il faut savoir que rien ne protège la terre mieux que la multitude des étages d’une forêt».

Les agronomes expliquent aux villageois de Ke comment planter des arbres indigènes (Photo: baoquangbinh.vn)

Il est indispensable de reboiser l’amont du fleuve pour améliorer le sol, prévenir les érosions et les glissements de terrain, renchérit Dinh Xuân Thuong, responsable de l’agriculture et du développement rural du district de Tuyên Hoa. «Ce projet permettra de restaurer les forêts en amont du fleuve Gianh et de limiter les dégâts provoqués chaque année par les pluies et les crues», affirme-t-il. «Nous encourageons la population à ne plus planter l’acacia, mais plutôt des arbres typiques de la région. Elle pourra également cultiver d’autres plantes pour augmenter ses revenus».

Les dirigeants de Tuyên Hoa participent au reboisement (Photo: baoquangbinh.vn)

L’objectif du projet est de recouvrir, cette année, cent hectares de forêts, grâce à la participation des Ma Liêng et des autres communautés vivant en amont du fleuve Gianh.