Lo Thi Cuong, une cadre enthousiaste de l’UFV

(VOVWORLD) - Dynamique, enthousiaste et responsable… des qualificatifs qui vont bien à Lo Thi Cuong, la présidente de l’antenne de l’union des femmes vietnamiennes de la commune de Phieng Pan, dans la  province de Son La. Diplômée d’économie agricole, Lo Thi Cuong, issue de la minorité des Xinh Mun a choisi de revenir dans son village natal pour servir la communauté. 

Lo Thi Cuong, une cadre enthousiaste de l’UFV - ảnh 1  Lo Thi Cuong (à droite) a entrepris de former les femmes aux nouvelles techniques de cultures du maïs et du riz et d’élevage. Photo Tong Duc Anh/VOV Tay Bac

Il y a quelques années encore, les femmes issues des minorités ethniques de la commune de Phieng Pan, étaient les plus touchées par l’analphabétisme.  Désireuse de changer ce constat, Lo Thi Cuong et les cadres de l’union des femmes de Phieng Pan ont décidé d’unifier leurs efforts pour élaborer des programmes d’alphabétisation efficaces. Bravant les difficultés de déplacement, elles ont frappé à la porte de chaque famille et inviter les femmes à participer aux cours d’alphabétisation. A l’occasion de ces cours dispensés dans les langues Xinh Mun, Mong et Thai, l’union s’est aussi attachée à vulgariser la loi, à donner des informations sur le planning familial et à partager des expériences professionnelles. Grâce aux actions déployées par les cadres de l’union, l’analphabétisme a été éradiqué et depuis 3 ans, aucune femme du hameau n’a eu un troisième enfant. Les conditions de vie des habitants du hameau se sont très nettement améliorées. Cam Thi Son, membre de l’union des femmes, fait savoir:

« Madame Cuong est très dynamique et toujours enthousiaste. Elle n’hésite pas à se rendre directement auprès des familles pour les exhorter à suivre les  cours d’alphabétisation. Grâce à elle, les familles sont  au courant de la politique menée par le Gouvernement et sont informées du planning familial.  Les habitants ont confiance en elle. »

Phieng Pan est l’une des 5 communes les plus pauvres du district de Mai Son. Située à la frontière avec le Laos, ses habitants vivent en totale autarcie. Persuadée que l’amélioration des conditions de vie de la population passe par l’éducation des femmes, Lo Thi Cuong a décidé de tout mettre en œuvre pour réduire la pauvreté dans son village.  Mettant à profit ses connaissances universitaires, elle a entrepris de former les femmes aux nouvelles techniques de cultures du maïs et du riz et d’élevage. Le taux de foyers pauvres a nettement baissé. Discuter avec les minorités ethniques dans leur propre langue est le moyen le plus efficace de prendre connaissance des difficultés auxquelles ces populations sont confrontées  explique Lo Thi Cuong qui connaît la langue des Mong et des Thai.

« Si je veux comprendre leurs difficultés, je dois me rendre dans les hameaux et visiter les familles. C’est le meilleur moyen de communiquer avec elles. Il faut bien connaître les problèmes de chaque localité pour déterminer des actions à mener et demander ensuite  aux membres de l’union des femmes de la commune de les mener à bien », a fait savoir Lo Thi Cuong

La générosité de Lo Thi Cuong et les actions qu’elle développe  au sein de l’union des femmes sont saluées par toute la population de Xa Canh.

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