«Je voudrais revenir à la normale, tout simplement!...»

(VOVWORLD) - L’invitée de la page Francophonie d’aujourd’hui est une certaine Nguyên Thi Dan Linh, 20 ans, actuellement étudiante en mobilité internationale entre l’Université de langues et d'études internationale de Hanoï (ULIS) et l’Université Paul Valéry à Montpellier (UPVM). Oui, sauf qu’en ce moment, la mobilité internationale n’est pas vraiment de mise, c’est bien le moins qu’on puisse dire. Arrivée en France avec plein de projets en tête, Dan Linh n’imaginait évidemment pas qu’elle allait se retrouver confinée dans une petite chambre…
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Dan Linh avant le confinement à Montpelier

J'habite seule dans une chambre de 9m2, dans une cité universitaire. Personnellement, je n’ai pas songé à rentrer au Vietnam, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Se déplacer, par les temps qui courent, il vaut mieux éviter: les aéroports, tout ça… De toute façon, je suis en principe censée rester jusqu’à fin août, alors autant profiter du confinement pour avoir du temps pour moi, pour travailler. C’est aussi le souhait de ma famille, d’ailleurs… Je suis contente, en tout cas, de constater que tout va bien au Vietnam.    

Raconte un peu ce que tu fais pendant le confinement! 

J'ai l'impression de m’adapter de mieux en mieux, d’avoir assaini mon mode de vie. Je recommence à faire du sport, par exemple, ce qui est une excellente chose. Puis je prends aussi le temps de me faire de bons petits plats, même si ce n’est évident de faire les courses en ce moment… Sinon, il y a bien sûr pas mal de travail pour la fac, même si je n’y suis pas physiquement présente. Le tout, c’est de trouver le bon équilibre entre toutes ces choses-là… Pas évident quand on n’a pas d’emploi du temps précis!             

Est-ce qu’il y a des difficultés dans les études universitaires?

Elles se poursuivent, les études, par visioconférences, cours en ligne… Il y a toujours une certaine forme de contact qui est maintenue. Et pour nous, étudiants étrangers, il y a un soutien important de la part de nos camarade français, qui sont toujours là pour nous aider, nous guider, nous conseiller…    

Qu’est-ce ce que tu veux faire après le confinement? 

Je voudrais revenir à la normale, tout simplement! Pour moi, ça veut dire étudier, rencontrer mes amis, travailler dans un restaurant pour pouvoir me faire de l’argent de poche… Après, je pourrai songer à rentrer au Vietnam.      

Alors, pourquoi tu as choisi la France pour continuer les études universitaires?

Je fais des études en didactique du français langue étrangère, dans l’espoir de devenir enseignante, bien sûr… Mais je m’intéresse aussi aux sciences de l’éducation qui est un domaine plus vaste, et qui pourrait me donner davantage d’opportunités ensuite… Moi, le français, c’est venu petit à petit. J’ai commencé à l’école, tout simplement, et j’ai suivi tout un parcours jusqu’au lycée, ce qui fait que maintenant, tous les choix de vie que je fais sont axés autours du français. C’est pour ça que je me retrouve en France, aujourd’hui. Et qui sait où je serai demain? La vie est pleine d’imprévus.    

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