«Le bonheur en cinq lettres»

(VOVWORLD) - «Le bonheur en cinq lettres», une histoire émouvante qui raconte la vie de trois enfants après la mort brutale de leur maman. Pour aider ses enfants à surmonter cette situation violente, cette dernière leur a laissé cinq lettres à lire pendant cinq ans, à chaque période importante de la vie... C’est un ouvrage particulièrement fort sur la maternité, l’amour, l’amitié et la famille qu’a signé Pascale Perrier.
«Le bonheur en cinq lettres» - ảnh 1 La traductrice Lise Nguyen

J’ai fini la traduction en trois semaines. En fait, il y a beaucoup d’émotions nées pendant ce temps là. Avant de choisir ce livre, les éditions m’avaient envoyé un résumé de 2 3 pages  pour voir le style de l’auteur. J’ai lu et ça me touche parce que ce livre parle non seulement de la maternité, mais aussi du point de vue pour ce qui ce passe autour de nous: les problèmes dans la famille comme par exemple la séparation, les crises d’adolescence, l’amour, le comportement des adolescents et des enfants envers leurs parents et inversement. Ce livre me touche beaucoup. A travers ce livre, je trouve qu’il faut être toujours optimiste et puis il faut avoir du courage pour grandir tout seule. En France, il y a un proverbe, «Aide-toi le ciel va t’aider», c’est-à-dire qu’il faut se débrouiller tout seule d’abord avant d’avoir recours à n’importe qui, n’importe quoi.  

«Le bonheur en cinq lettres» - ảnh 2"Le bonheur en cinq lettres" de Pascale Perrier, version en vietnamien
Pourquoi avez-vous choisi de traduire en vietnamien “Le bonheur en cinq lettres”?

A l’origine, Pascale Perrier était institutrice dans une école primaire et puis  elle a choisi un poste dans une bibliothèque pour passer son temps à lire et à écrire. Après, elle a réservé son plein temps à la littérature. Elle aime bien les sujets qui portent sur les enfants, surtout les adolescents. Dans ce livre, il y a beaucoup de messages forts. Pendant toute la lecture, il y a des larmes, des crises de joie. Il y a beaucoup d’émotions.  Après avoir fini la traduction, je n’ai pas osé relire ce que j’avais fait.  Il faut attendre jusqu’à une semaine après la sortie et les émotions me reviennent toujours comme les premiers jours. Avant, j’étais chercheuse en sciences économiques. J’ai fait une master d’abord et ensuite j’ai fait une thèse en quatre, cinq ans en France, mais j’aime la littérature et j’ai beaucoup lu beaucoup  dès mon enfance. Du coup, il y a bien sûr des difficultés dans la traduction mais c’est vraiment très naturel pour moi.    

Pourquoi avez-vous décidé de rentrer au Vietnam?

Après avoir terminé une maîtrise à l’école supérieure de commerce extérieur de Hanoi, j’ai une bourse en France pour faire un master à l’Université Paris II. Ensuite, j’ai enseigné à l’Université Paris  12.

J’ai décidé de rentrer au Vietnam pour plusieurs raisons: raison de famille, mes parents ne voudraient pas vivre en France avec moi. Même si que je vis depuis des années en France, le Vietnam est toujours mon pays natal.

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