Photo d'illustration - Source AFP/TTXVN

Elles débordent de talent et de créativité, mais leurs rêves et leur potentiel sont souvent minés par la discrimination, la violence et l’inégalité des chances. Les données concernant les besoins spécifiques des filles et les problèmes auxquels elles sont confrontées révèlent des lacunes flagrantes. C’est en tout cas ce qui ressort d’un communiqué de l’ONU en l’honneur de la Journée internationale des filles 11 octobre 2017 qui était placée sous le thème «Autonomisons les adolescentes: avant, pendant et après les crises». Toujours à cette occasion, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a rappelé à quel point il était important d’effacer de l’inégalité des sexes, ce qui permettra, selon lui, de protéger et d’améliorer la santé des filles.

Quant à Irika Bokova, directrice générale de l’UNESCO, elle a appelé à davantage d'investissement dans l'éducation et la formation professionnelle des filles et dans des activités de subsistance pour les jeunes femmes qui sont confrontées à des crises partout dans le monde. De tels investissements leur permettraient de progresser et d'acquérir des compétences sociales et économiques. Les Nations Unies estiment de leur côté que l'autonomisation des filles et des femmes est essentielle à la réussite du Programme de développement durable à l'horizon 2030.