Conférence des amis du peuple syrien

Une soixantaine de pays arabes et occidentaux, sans la Russie ni la Chine, ont tenu une conférence hier en Tunisie au sujet des violences en Syrie. Sans pour autant s'accorder sur une force de maintien de la paix, la conférence des amis du peuple syrien a appelé à l'arrêt immédiat des violences et à de nouvelles sanctions. Face à la répression sanglante de la révolte populaire contre le régime de Damas, le groupe a donc temporisé sur le déploiement d'une force conjointe arabe-ONU. Il a par ailleurs reconnu le Conseil National Syrien comme le « représentant légitime des Syriens qui cherchent un changement démocratique pacifique". Il s'est engagé à fournir "un soutien effectif" à l'opposition, sans plus de précisions.  Lors de la conférence des "amis de la Syrie", le président tunisien, Moncef Marzouki a demandé que soit accordée l'immunité au président Al-Assad et sa famille et a évoqué un éventuel refuge en Russie pour le dirigeant syrien, citant à cet égard "l'exemple" du Yémen. De son côté, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a annoncé hier que Paris prendrait, "dès lundi prochain, de nouvelles mesures fortes contre le régime de Bachar el-Assad, notamment le gel des avoirs de la Banque centrale syrienne".

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