Indignation de la communauté internationale contre la Chine

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La Chine a récemment publié une « carte topographique » et une « carte chinoise » avec la ligne en « langue de bœuf » englobant la quasi-totalité de la mer Orientale.. Photo:internet


(VOVworld) - La Chine a récemment publié une « carte topographique » et une « carte chinoise » avec la ligne en « langue de bœuf » englobant la quasi-totalité de la mer Orientale. Cette grave atteinte à la souveraineté, au droit de souveraineté et à la juridiction des pays riverains a été vivement critiquée par la communauté internationale. Jeudi, le ministère philippin des Affaires étrangères a qualifié d’absurdes les tentatives hégémoniques de Pékin, soulignant que la ligne en 10 traits dessinée sur ses nouvelles cartes constituait une violation du droit international, de la Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer de 1982 à fortiori, dont la Chine est signataire. Pour le quotidien philippin Inquirer, il s’agit là d’une nouvelle provocation de la part de Pékin, suite à ses constructions illégales sur les récifs coralliens rattachés à l’archipel de Truong Sa, dans le but est d’accaparer la mer Orientale.

Par ailleurs, la voix de l’Amérique (VOA) a publié jeudi un article soulignant que les tensions en mer Orientale ne pourraient pas s’atténuer dans l’immédiat en citant Daniel Russell, l'assistant du secrétaire d’État américain chargé de l'Asie de l’Est. Celui-ci a aussi condamné les actes illégaux de la Chine en mer Orientale et en mer de Chine orientale, ajoutant que Pékin avait bafoué les mesures diplomatiques et pacifiques visant à régler les contentieux dans la région. 

Dans une interview accordée au quotidien français « la Croix », Valérie Niquet, responsable du pôle Asie de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), a déclaré que Pékin, fragilisé à l’intérieur, utilise le nationalisme et montre une volonté hégémonique en mer Orientale et en mer de Chine orientale pour retrouver une légitimité. Une stratégie qui n’est pas sans risque.

Ezequiel Ramoneda, coordinateur du Centre d’étude sur l’Asie de l’Est rattaché à l’université nationale La Plata de l’Argentine a, pour sa part, déclaré que la Chine violait la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et exhibait sa force./.

 



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