Jean-Paul Belmondo est décédé

(VOVWORLD) - Le cinéma français perd un géant et la France l’acteur le plus populaire du siècle dernier. Jean-Paul Belmondo est mort lundi à 88 ans. 
Jean-Paul Belmondo est décédé - ảnh 1Jean-Paul Belmondo, à Paris le 18 juin 2019. (©PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP)

Avec la mort de celui qu’on surnommait Bébel, le septième art français perd une de ses figures les plus populaires, un acteur sachant tout faire, des films d’action jusqu’au cinéma d’auteur, sans trop se prendre au sérieux.

L’interprète aux 80 films est décédé lundi en mi-journée, heure locale, selon ce qu’a annoncé sa famille dans un communiqué transmis par son avocat.

L'acteur, qui avait été hospitalisé en début d'année pour une fatigue générale, est décédé entouré de ses proches, à son domicile parisien.

Au cours de sa carrière, il a joué dans des scènes inoubliables, notamment comme jeune premier la cigarette au bec dans À bout de souffle ou encore pendu à un hélicoptère au-dessus de Venise dans Le guignolo.

Il restera à jamais Le Magnifique. Jean-Paul Belmondo était un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots. En lui, nous nous retrouvions tous, a salué sur Twitter le président français Emmanuel Macron.

Sa carrière commencée sur les planches l’a mené en un demi-siècle au sommet du succès commercial en France, avec 130 millions d’entrées cumulées au cinéma.

Celui qui était l’une des dernières grandes vedettes populaires de sa génération, avec Alain Delon ou Brigitte Bardot, peut-être encore plus fédérateur, avait quasiment disparu des écrans après un accident vasculaire en 2001.

Sa mort tourne une page majeure du cinéma français, Belmondo partant après sa bande d’amis du conservatoire comme Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Crémer ou encore Claude Rich. Ces dernières années, il avait dû enterrer ses complices, de Guy Bedos à son meilleur ami, Charles Gérard, avec lequel il ne cessait de partager fous rires, gueuletons et matchs à Roland-Garros.

Jean-Paul Belmondo restait un modèle absolu pour ses pairs, notamment Jean Dujardin, qui le considérait comme l’un des derniers héros du cinéma français. Ses tribulations dans L'homme de Rio ont inspiré jusqu’à Steven Spielberg, pour Indiana Jones.

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