La Commission financière et budgétaire augmente le plafond de l’excédent budgétaire

(VOVworld) - L’augmentation du plafond des dépenses budgétaires excédentaires constitue l’un des sujets du rapport vérificatif de la réalisation du budget prévisionnel de l’Etat en 2013 ; du budget prévisionnel et du plan de répartition budgétaire de 2014, rapport présenté ce mercredi par la commission financière et budgétaire de l’Assemblée nationale. 

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Selon Phung Quoc Hien, président de ladite commission, en 2014, les dépenses budgétaires excédentaires seront portées à 5,3% du PIB, au lieu de 4,8%, soit 224 mille millards de dongs supplémentaires. « Selon la commission financière budgétaire, certes, cette augmentation du plafond ne correspond pas à la feuille de route sur la diminution de la dette publique adoptée précédemment par l’Assemblée nationale, mais il faut savoir que l’Etat éprouve des difficultés à trouver des recettes alors que la demande en dépenses est toujours élevée. C’est pourquoi, en 2014, nous ne pourrons pas réduire les dépenses budgétaires excédentaires comme décidé auparavant. La commission financière et budgétaire demande donc à l’Assemblée nationale d’autoriser que l’excédent des dépenses budgétaires de 2014 atteigne 5,3% du PIB. Cette somme sera réservée tant à l’investissement pour le développement qu’ au remboursement des dettes publiques », a-t-il expliqué.

A ce propos, la commission financière et budgétaire a demandé au gouvernement de planifier le remboursement des dettes publiques et de présenter son rappirt à l’Assemblée nationale.

Toujours ce mercredi, le gouverment a fait état de 3 ans de mise en oeuvre des programmes nationaux ciblés entre 2011 et 2015.  Selon le ministre du Plan et de l’Investissement Bui Quang Vinh, entre 2011 et 2013, ces programmes ont bénéficié de plus de 80 mille milliards de dongs du budget d’Etat et des aides publiques au développement. Leur mise en oeuvre a contribué à garantir la sécurité sociale, à réduire la pauvreté, et donc à matérialiser la politique du Parti sur l’agriculture, la paysannerie et la ruralité.

Après 2015, le gouvernement pourrait demander à l’Assemblée nationale de réduire le nombre des programmes nationaux ciblés, pour ne laisser que ceux vraiment essentiels, portant par exemple sur l’instauration de la nouvelle ruralité, la réduction de la pauvreté et la protection de l’environnement.

Enfin, le gouvernement a soumis à l’Assemblée nationale son plan d’émission des obligations pour la période 2014-2016./.

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