L'attentat qui a eu lieu vendredi 19 octobre à Beyrouth a tué 8 personnes (Photo : Maya Alleruzzo/AP/SIPA)

Au Liban, une voiture piégée a explosé vendredi en plein cœur de Beyrouth, tuant le général Wissam al-Hassane, chef de la section des renseignements des forces de sécurité intérieure. Il circulait dans une voiture banalisée dans une ruelle de l'un des centres les plus animés de la capitale. Le bilan est lourd : au moins huit morts et 86 blessés. A travers le monde, l'attentat a suscité une vague de condamnations. Les Etats-Unis ont dénoncé un attentat "terroriste". "Rien ne peut justifier d'avoir recours à l'assassinat politique", a déclaré le porte-parole du conseil de sécurité nationale américain de la Maison Blanche, Tommy Vietor. Le conseil de sécurité a "condamné fermement l'attentat terroriste" à Beyrouth et a exhorté les Libanais à "préserver l'unité nationale". De son côté, le Vatican  a dénoncé une "absurde violence meurtrière". Le président français François Hollande a appelé de son côté les responsables libanais à protéger leur pays de "toutes les tentatives de déstabilisation, d'où qu'elles viennent". Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'était déclaré "très inquiet de l'impact de la crise syrienne sur le Liban", dans un rapport au Conseil de sécurité rendu public jeudi, soulignant l'aggravation des tensions à la frontière et la poursuite d'un "trafic d'armes dans les deux sens".