Un code de conduite est indispensable pour limiter les provocations chinoises en mer Orientale

(VOVworld)- Les politiciens, les experts et la presse internationale ne cachent pas leur préoccupation vis-à-vis de l’expansionnisme chinois en mer Orientale.


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Susan Rice, la conseillère à la sécurité nationale du président américain Barack Obama. Photo:internet

Susan Rice, la conseillère à la sécurité nationale du président américain Barack Obama, a plaidé pour un code de conduite afin de limiter les provocations chinoises. Selon elle, la sécurité régionale devrait être garantie en se basant sur la définition et le maintien des règles sur le partage de l’espace. Toujours d’après Mme Rice, ce serait la seule solution permettant de prévenir des provocations et des menaces de la part des pays puissants, et ce faisant, d’ouvrir la voie à des mesures pacifiques.

Le Japon et l’Australie ont, eux aussi, appelé au respect du droit international, tout en dénonçant toute tentative de changer le statu quo par la force.

La commission des affaires extérieures de la chambre des représentants japonais a fait observer, de son côté, que la prospection pétrolière chinoise à proximité de l’archipel de Hoàng Sa-Paracels et l’interdiction de déplacement dans cette zone, décrétée unilatéralement par la Chine, avaient fait monter la tension d’un cran. Dans sa résolution adoptée mercredi, elle affirme que les actes unilatéraux de la Chine de menaces, de contraintes et d’usage de la force pour réclamer la souveraineté territoriale et maritime sont inacceptables. Cette commission a demandé au gouvernement japonais d’intensifier la coopération avec les Etats Unis et l’ASEAN et appelé les parties concernées à faire preuve de retenue en évitant les actes unilatéraux capables d’aggraver les tensions et à respecter le droit international.

Quant à Rory Medcalf, directeur du programme de sécurité internationale à l'institut australien de Lowy, il a mis en garde contre les constructions illégales chinoises à proximité de l’archipel de Truong Sa-Spratleys, constructions qui, selon lui, visent à renforcer la capacité militaire et la présence de Pékin dans cette zone maritime.

La presse internationale couvre largement les réactions du Vietnam. L’Agence AP a ainsi publié mercredi une interview de Lê Hoài Trung, ambassadeur du Vietnam auprès de l’ONU, dans laquelle, le diplomate vietnamien exige de la Chine qu’elle retire Haiyang-981 de la zone économique exclusive et du plateau continental du Vietnam.

L’institut de recherches stratégiques sur la défense Rajaratnam de Singapour a repris sur son site web l’article «Les Paracels: 40 ans après» du docteur Nguyen Thi Lan Anh, de l’académie de la diplomatie du Vietnam. Selon lui, la présence illicite de Haiyang-981 dans la zone économique exclusive du Vietnam provoque non seulement un litige de souveraineté, mais également un conflit portant sur le droit international. Les agissements chinois ne correspondent pas au comportement d’une grande puissance responsable sur la scène internationale, note-t-il./.


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