La mer Orientale à l’ordre du jour de grandes conférences

(VOVworld) - La situation en mer Orientale évolue de manière compliquée et l’élargissement artificiel de ses récifs a amplifié les préoccupations de la communauté internationale. Cette mer était le thème majeur du 25ème sommet de l’ASEAN et des conférences connexes au Myanmar et du 22ème sommet de l’APEC en Chine. Elle sera aussi le sujet du colloque international tenu ces lundi et mardi à Danang au Vietnam intitulé  "La mer Orientale: coopération pour la sécurité et le développement de la région".

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Maintenir la stabilité en mer Orientale est l’intérêt commun de la région

Maintenir la paix et la stabilité; garantir la sécurité, la sûreté et la liberté du transport maritime et aérien en mer Orientale étaient l’un des principaux sujets de discussions abordées avec la Chine, l’Inde, le Japon, les Etats-Unis et l’ONU lors des sommets de l’ASEAN et d’Asie de l’Est. Dans son allocution, le Premier ministre Nguyên Tan Dung a estimé que les risques d’instabilité, la multiplication des litiges et des défis sécuritaires non-conventionnels affectaient sérieusement l’environnement de paix, de sécurité, de stabilité et de développement en mer Orientale et en mer de Chine orientale:

L’ASEAN doit être plus active au niveau du maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région. Elle doit continuer à demander aux parties de respecter et de se conformer à la déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale DOC, et notamment à son 5ème article qui impose la retenue, le non-usage de la force et l’interdiction de menacer d’y recourir, le règlement pacifique des litiges sur la base du droit international dont la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982. Il est important aussi de mener des négociations subtantielles pour parvenir à signer un code de conduite  en mer Orientale.

Lors de sa participation à la deuxième séance de discussions plénières au 22ème sommet de l’APEC à Pékin, le président vietnamien Truong Tan Sang a souligné que face aux défis et aux risques d’instabilité dans la région, il était essentiel de poursuivre le dialogue, de se conformer au droit international et aux règles de conduite existantes pour maintenir la paix, la stabilité, la sécurité, la sûreté, la liberté du transport maritime et aérien, la coopération et le développement réciproque en Asie-Pacifique dont l’Asie du Sud-Est et la mer Orientale.

Un Vietnam responsable envers la paix et la stabilité dans la région

La position exprimée par le Vietnam sur la question de la mer Orientale lors des conférences internationales procède d’un esprit constructif et responsable envers la paix, la stabilité, la sécurité et le développement de l’Asie-Pacifique. Cette position a été concrétisée dans la déclaration de la présidence du 25ème sommet de l’ASEAN et a reçu l’approbation des dirigeants des pays partenaires de l’ASEAN dont le président américain, les Premiers ministres russe et australien ainsi que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères Pham Quang Vinh, chef du groupe des hauts officiels de l’ASEAN, a souligné:

Dans le cadre du sommet ASEAN-Chine, les deux parties ont insisté sur l’impératif de respecter le droit international, a fortiori la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et la déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale, de régler pacifiquement les litiges et d’élaborer rapidement un code de conduite en mer Orientale. Elles ont décidé de mener des discussions sur les mesures d’établissement de la confiance, de ne pas complexifier la situation, d’éviter les incidents. L’ASEAN et la Chine pourraient installer une ligne de téléphone d’urgence. Elles ont également convenu de multiplier les réunions consultatives sur l’élaboration du code de conduite COC.

Le dossier de la mer Orientale a été largement débattu lors des 3 dernières conférences internationales.  Le règlement pacifique des litiges, le respect du droit international, de la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, de la DOC ainsi que l’élaboration du COC sont autant d’exigences exprimées par la communauté internationale aux parties impliquées dans les litiges en mer Orientale. Plus que jamais, il est urgent de redoubler d’efforts pour contrôler et prévenir efficacement les contentieux dans cette zone du monde./.

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