RSF et CPJ reproduisent le jeu de la « liberté de la presse »

(VOVworld)- Reporters Sans Frontières vient de publier son « classement mondial de la liberté de la presse en 2014 », qui positionne le Vietnam en bas de l’échelle. Parallèlement,  le représentant du Comité pour la Protection des Journalistes en Asie du Sud-Est affirme que le Vietnam emprisonne plusieurs journalistes. S’arrogeant le droit de juger les autres, ces organisations et individus travestissent non seulement la réalité mais s’ingèrent dans les affaires intérieures du Vietnam.

Reporters Sans Frontières, en abrégé RSF, a été fondé en 1985 pour défendre la liberté de la presse dans le monde, combattre la censure et exercer des pressions en faveur des journalistes emprisonnés. Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) date pour sa part de 1981. Sis aux Etats-Unis, il a pour devise la promotion de la liberté d’expression dans le monde par le biais de la protection du droit à l’information et de la liberté de la presse. RSF publie chaque année un classement mondial de la liberté de la presse alors que le CPJ présente ses rapports sur la répression des journalistes dans le monde. Le problème, c’est que ces deux organisations sont pleines de préjugés à l’égard de notre pays. Motivées par des desseins politiques inavoués, elles se font régulièrement l’écho d’informations montées de toutes pièces sur une présumée absence de liberté de la presse au Vietnam.

Des allégations obsolètes

Dans son classement mondial de la liberté de la presse en 2014, RSF a montré son manque d’impartialité en alléguant que le Vietnam avait accentué la répression et le contrôle de l’information. Le CPJ,  a affirmé de son côté, que le Vietnam exercait la censure la plus draconienne de tous les pays d’Asie. A l’appui de ses allégations erronnées, il détourne volontairement les motivations de l’arrêté 72 du gouvernement vietnamien concernant la gestion, la fourniture et l’utilisation des services Internet pour y voir un moyen d’interdire la liberté d’expression, de mater les blogs et Internet. Contentons-nous de préciser que ces allégations ont été utilisées à de maintes reprises par RSF et par le CPJ dans leurs rapports divers. Elles sont parfaitement inexactes et n’ont rien à voir avec la réalité socio-économique, la situation de liberté de la presse et des droits de l’homme au Vietnam.

La liberté d’expression et la liberté de la presse au Vietnam sont une réalité indéniable

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Photo: Doi song & Phap luat

Selon les chiffres officiels, le Vietnam comptait, en mars 2013, 812 organes de presse écrite produisant 1.084 publications ; près de 17 mille journalistes accrédités ; une agence de presse ; 67 radios-télévisions ; 101 chaînes de télévision et 78 stations de radio ; sans compter 74 journaux et magazines électroniques ; 336 réseaux sociaux ; 1.174 sites web d’information officiellement autorisés. La radio la Voix du Vietnam couvre  99,5% du territoire national et peut être écoutée dans divers pays du monde grâce aux satellites. 90% des familles vietnamiennes regardent la télévision nationale. Mais les Vietnamiens ont également accès à 75 chaînes de télévision étrangères, dont CNN, BBC, TV5, NHK, DW, Australie Network, KBS ou encore Bloomberg, pour ne citer que celles-là. 20 agences de presse internationales emploient des correspondants permanents au Vietnam. Plusieurs journaux et magazines en langues étrangères sont largement diffusés dans le pays. 31 millions 300 mille Vietnamiens, soit 35,58% de la population, utilisent Internet, ce qui fait du Vietnam le 3ème pays d’Asie du Sud-Est et le 8ème d’Asie pour son nombre d’internautes. L’explosion des médias répond aux besoins d’instruction et de plaisir culturel de la population.

Les forums diversifiés invitent tout un chacun à donner ses avis, parfois contradictoires, sur les politiques de l’Etat et des administrations à différents échelons. Et ce, dans le but de promouvoir la démocratie, de protéger et de valoriser les droits de l’homme. Grâce aux efforts inlassables de l’Etat, la liberté de la presse et la liberté d’expression au Vietnam ont connu des progrès indéniables.

RSF et le CPJ doivent respecter les droits des Vietnamiens

Dans le monde actuel, la liberté d’expression et la liberté de la presse sont des facteurs extrêmement importants pour la stabilité et le développement de chaque pays. Elles constituent également le miroir des droits de l’homme dans ce pays. La déclaration internationale sur les droits de l’homme, le pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’ONU ont tous affirmé ces droits fondamentaux qui sont d’ailleurs strictement observés par l’Etat vietnamien. Fort de ses réalisations en la matière, le Vietnam a été élu au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, mandat 2014-2016. Il vient de réussir avec succès son rapport national dans le cadre de l’examen périodique universel devant ce conseil. RSF et le CPJ ignorent volontairement cette réalité et s’entêtent dans leurs convictions partiales. En agissant de la sorte, ces organisations calomnient l’Etat vietnamien. Il s’agit là d’une véritable ingérence dans les affaires intérieures et d’une violation du droit d’autodétermination du peuple vietnamien./.


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