(VOVworld)-Bonjour, je suis très heureuse de vous retrouver à ce rendez-vous hebdomadaire. Cette semaine, les courriers nous viennent de Messieurs Ralph Chaaban, de Beyrouth, au Liban, Labiad Bouabid, d’Azilal, au Maroc, Michel Beine, de Tienen, en Belgique, Bernard Marthoud, de Villeurbanne, en France, et Hervé Duval, de Wattignies, également en France. Vos rapports d’écoute montrent dans l’ensemble une bonne écoute sur nos ondes. Nous en sommes très heureux. Avant de continuer, je voudrais vous annoncer que depuis ce dimanche, la Voix du Vietnam est passée à l’heure d’été. Le plus grand changement concerne la fréquence de 5955 khz à 19h30 qui est remplacée par celle de 9625 khz à 18h30. Par ailleurs, vous pouvez dès maintenant nous écouter en direct sur notre site à l’adresse : http://vovworld.vn/fr-CH.vov. Pour cela, il suffit de cliquer sur la touche Le direct qui se trouve au centre-droite de notre page, juste en dessus de l’espace réservé aux programmes de la semaine. Bonne écoute

Aujourd’hui, à la demande de notre ami russe Alexei Stepanov, d’Irkutsk, je voudrais vous parler du culte des ancêtres au Vietnam.

Cher ami, le culte des ancêtres est une pratique commune à toutes les religions sans implication de dieux. Abandonné sous sa forme primitive dans de nombreux endroits, ce type de culte subsiste à Madagascar, en Chine, au Viêt Nam, en République de Corée, au Mexique, ou en Europe à travers un syncrétisme avec le christianisme. Les religions orientales ont intégré depuis l'origine le culte des ancêtres. Au Vietnam, chaque famille vietnamienne, qu’elle soit à la campagne ou en ville, à la plaine ou dans les régions montagneuses, réserve une place au culte des ancêtres. L’autel est placé à l’endroit le plus solennel de la maison. Dans les familles fidèles d’une religion, l’autel des ancêtres existe parallèlement à celui du dieu de cette religion.

L’autel des ancêtres est bien soigné tous les jours. Lors des premiers ou quinzièmes jours du mois lunaire, on brûle des bâtons d’encens sur l’autel, y met des fleurs, des plateaux de fruits, des verres d’eau, des noix d’arec, quelques feuilles de bétel. Pour les grandes fêtes comme le Nouvel An lunaire ou des anniversaires de la mort des ancêtres, on ajoute des plats comme le poulet, le porc pillé ou encore la tête de porc cuits, des soupes, des plats sautés… Toujours pour les grandes fêtes, après avoir fait le culte, on brûle des papiers et objets votifs dans l’espoir que les ancêtres en recevront « chez eux », dans l’autre monde.

Le culte des ancêtres et des morts de la famille constitue une grande croyance, un mode de vie spirituel qui se perpétue chez les générations vietnamiennes.

Dans les villages ou quartiers, on construit encore des temples pour vénérer les génies tutélaires, les fondateurs d’un métier, les personnalités historiques, les personnes ayant les mérites envers le village, la Patrie, et même les personnages légendaires.

Voilà, cher Monsieur Alexei Stepanov, j’espère que ma réponse vous satisfait.

Voici maintenant la question de ce mois : Durant la guerre anti-américaine, une partie des journalistes et des techniciens de la Voix du Vietnam a évacué dans un pays voisin pour éviter les bombardements et continuer les émissions. De quel pays s’agit-il ?

Ecrivez-nous à vovhanoi@yahoo.fr ou bien à 58 rue Quan Su, Hanoi, Vietnam. Merci de votre attention ! Rendez-vous mercredi prochain !

Thanh Phuong