Didier Vasseur, d’Amiens en France, nous a écouté dans de très bonnes conditions, les 14 et 21 juin, de 19h30 à 20h sur la fréquence 7280 kHz, avec un SINPO de 5/5.

Bernard Watelet, de Clermond Ferrand, également en France, a constaté une bonne réception sur la fréquence 9730 kHz, de 20h30 à 21h, les 20, 21 et 23 juin. En revanche, sur cette même fréquence et à la même heure, le 22 juin, il lui était impossible de nous écouter.

Michel Beine, de Tienen, en Belgique, nous a écouté du 11 au 17 juin, de 19h30 à 20h, sur la fréquence 7280 kHz et a jugé la réception moyenne. Certains jours, comme les 16 et 17 juin, le très faible signal l’empêchait même de nous écouter.

Merci chers amis pour ces rapports d’écoute qui nous aident à améliorer la qualité technique de nos émissions.

«Vối», une plante omniprésente dans les campagnes du Nord du Vietnam dont le nom scientifique est Syzygium nervosum (photo: vtc.vn)

Dans sa lettre, Monsieur Michel Beine nous a demandé de parler des tisanes dont les Vietnamiens raffolent.

Cher ami, sachez tout d’abord qu’il existe plusieurs types de tisanes au Vietnam. Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une variante à base de bourgeons ou de feuilles de «vối», une plante omniprésente dans les campagnes du Nord du Vietnam dont le nom scientifique est Syzygium nervosum. Ses bourgeons et feuilles contiennent des tanins qui protègent les muqueuses intestinales et des huiles essentielles qui aident à lutter contre les mauvaises bactéries. Ils favorisent la digestion, leur goût amer stimulant la sécrétion des sucs digestifs. En médecine traditionnelle, les bourgeons et les feuilles de cette plante permettent de lutter contre la gale et les boutons grâce aux minéraux, vitamines et antibiotiques naturels qu’ils contiennent.

Conscients de ces bienfaits, les locaux consomment cette tisane depuis plusieurs siècles et durant toute l’année, notamment en été, car ce breuvage est aussi très rafraîchissant.

Photo: vtc.vn

Les feuilles et bourgeons de «vối» peuvent être utilisés frais mais sont plus appréciés une fois séchés et fermentés. Il suffit de mettre les feuilles fraîches ou séchées dans un récipient, y verser de l’eau et faire bouillir. La décoction peut être servie chaude ou froide. Pour la version séchée et fermentée, la première étape consiste en un lavage minutieux des feuilles et bourgeons frais. L’ensemble est ensuite mis dans des jarres en terre cuite couvertes de paille ou de feuilles de bananier, dans un lieu frais et aéré. Une fois ces feuilles et bourgeons presque noirs, ils sont séchés au soleil, puis conservés au sec jusqu’à utilisation.

De nos jours, on peut acheter des feuilles et bourgeons de «vối» frais à préparer soi-même au marché ou en sachets prêts à consommer dans les magasins et supermarchés.

Voilà cher Monsieur Michel Beine, j’espère que ma réponse vous satisfera.
C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain.