Les chants qui relient les rivières…

(VOVWORLD) - Les Vietnamiens sont un peuple mélomane. Et parmi eux, ceux qui vivent au bord des rivières, des fleuves et de la mer sont les plus mélomanes. Ils chantent à longueur de journée, surtout lorsqu’ils sont sur l’eau, et leurs chants diffèrent d’une région à une autre. Du 28 au 30 juillet dernier, dans le cadre du Festival de Huê, a eu lieu un festival intitulé «Les chants qui relient les rivières du Centre septentrional».

Les chants qui relient les rivières… - ảnh 1Photo: VOV

Ce festival a réuni six troupes, soit 240 chanteurs, musiciens, danseurs et acteurs des provinces de Hà Tinh, Thanh Hoa, Nghê An, Quang Binh, Quang Tri et Thua Thiên-Huê. Phan Thanh Hai, directeur du service de la Culture et des Sports de Thua Thiên-Huê, était l’un des co-présidents du comité organisateur.  

“Ce festival est un évènement biennal qui vise à célébrer la valeur éternelle des chants et danses folkloriques de différentes localités, mais aussi à présenter leur richesse culturelle en général», a-t-il indiqué.

Chaque troupe a eu 35 minutes pour présenter ses chants, ses danses et ses pièces musicales. Il leur avait été demandé de présenter au moins deux formes artistiques dans leur spectacle.

Les chants qui relient les rivières… - ảnh 2Photo: VOV

Le comité organisateur a récompensé les huit meilleurs spectacles présentés par les Centres culturels et cinématographiques des six provinces participantes. Deux médailles d’or collectives ont été attribuées au Centre culturel de la province de Nghê An et au Centre culturel et cinématographique de la province de Thua Thiên-Huê.

Pour Luong Duc Thang, directeur adjoint du département de la Culture locale, relevant du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, ce festival a été un succès. 

«Ce festival a été l’occasion, pour les spectateurs venus de tous les coins du pays, d’assister à une rencontre entre l’art traditionnel et l’art moderne et d’admirer la richesse et la diversité culturelles de Huê et des autres localités du Centre septentrional. Chaque chant, chaque danse, chaque pièce de musique était comme une déclaration d’amour à la localité qui l’a vu naître, mais aussi au pays en général», a-t-il constaté.

La prochaine édition aura lieu dans deux ans.

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