(VOVWORLD) - Ça vient tout juste d’avoir lieu. C’était à Prague, en République tchèque, entre le 17 et le 20 août. Ils étaient plus de 300. « Ils », ce sont des jeunes d’origine vietnamienne, venus de plusieurs pays d’Europe, pour un grand rassemblement placé sous le signe d’une « vietnamitude » - qu’on me pardonne le néologisme, mais il est ici de mise - fièrement revendiquée. Thuy Duong faisait partie de la délégation française.
 Thuy Duong avec d'autres délégués des jeunes vietnamiens en Europe
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Qu’ont-ils donc de commun, tous ces jeunes venus d’Allemagne, de France, des Pays-Bas, de Belgique, d’Espagne, d’Autriche, de Hongrie, de Roumanie, de Pologne, de Bulgarie, de Finlande, de Slovaquie, de République tchèque ? Eh bien c’est simple : tous sont d’origine vietnamienne, à l’instar de Thuy Duong, membre d’ABVietFrance, vietnamien et fier de l’être.
«La délégation française est dirigée par quatre personnes: deux membres d’ABVietFrance qui participent aux conférences et aux activités de réseau en ligne, et deux membres de l’association des étudiants vietnamiens de France. Ici, l’idée, c’est tout simplement de créer un espace, un lieu de rencontre pour tous les jeunes Vietnamiens vivant en Europe. C’est formidable, d’avoir ça en partage : le Vietnam, je veux dire…»
 Activités en plein air
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Cette université d’été pour les jeunes européens d’origine vietnamienne en est à sa troisième édition. Elle s’est donc ouverte le 17 août, à Prague, avec la participation de 300 jeunes venus des quatre coins du vieux continent. Trois jours donc. Trois jours de rencontres, de partage d’expériences, mais aussi d’information sur l’actualité du pays cher au cœur de tous ces jeunes : le nôtre, qu’ils considèrent comme le leur, et auquel ils restent attachés.
 L'artiste émérite Xuân Bac avec les jeunes participants au camp d'été
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«Il y a eu des conférences sur la culture, sur les sciences et les technologies, sur la mer Orientale… Tiens, et d’ailleurs, à ce sujet, on a rencontré Xuân Bac, qui est un acteur vietnamien vraiment très talentueux, qui nous a longuement parlé des soldats qui étaient à Hoang Sa et à Truong Sa pendant la guerre…»
Beaucoup de conférences, donc, et de prises de parole, et tout ça en vietnamien, bien sûr. Pas évident toutefois, pour ces jeunes qui, pour nombre d’entre eux en tout cas, sont issus de la deuxième génération, et dont la pratique n’est pas forcément très affûtée. Eh bien qu’à cela ne tienne ! Ils ont trois jours pour se remettre dans le bain!
«Ici, les colloques sont en vietnamien, mais les activités ludiques aussi. Il y a bien un peu d’anglais, parfois, ou de tchèque… Tenez, il y a même des Turcs, qui parlent parfaitement le vietnamien. Et moi ? Oh, tu sais, ça fait à peu près 15 ans que je suis en France, mais bon, je maîtrise encore !...»
Cette université est donc un évènement annuel. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’été 2018 en Hongrie, avec beaucoup de discussions en vue sur les jeunes entrepreneurs.