Isofhcare - Bac Si Oi

(VOVWORLD) - La liste des contraintes que nous impose la crise sanitaire serait bien fastidieuse… Sans compter qu’elle s’allonge de jour en jour et s’accompagne de toute une litanie de tracasseries en tous genres…Imaginez, par exemple, que vous ayez besoin de consulter un médecin… Vous pouvez le faire, certes, mais il vous faudra au préalable remplir une déclaration médicale en bonne et due forme, faire un test le cas échéant… À moins que… À moins que vous ne choisissiez la consultation en ligne (Que ne fait-on pas en ligne, de nos jours…), et que pour ce faire, vous n’utilisiez Isofhcare - Bac si oi, qui est la plateforme dédiée.
Isofhcare - Bac Si Oi  - ảnh 1Photo: isofhcare.com
«J'ai du mal à respirer, je me sens oppressée… Qu’est-ce que je dois faire, docteur?»

Comme tous les jours, ou plutôt tous les soirs, le docteur Vu Công Thang commence ses consultations en ligne. Sa journée est pourtant bien entamée puisqu’il a déjà passé 10 heures à la polyclinique de Hanoi… L’épidémie ne lui laisse aucun répit. Médecin ORL, il est sur le pont, nuit et jour, et il a dû se résoudre à mettre sa vie privée entre parenthèses.     

«L’idée de base de cette plateforme de consultation en ligne, c’est de permettre aux personnes qui n’ont que peu de moyens où qui sont loin, de garder un accès aux soins médicaux. En ce moment, il y a beaucoup de gens qui sont mobilisés toute la journée et qui ne peuvent consulter que le soir, ce qui fait que parfois, je travaille jusqu’à minuit. Alors pour ce qui est de ma vie privée… Disons que ça attendra des jours meilleurs…», nous dit-il. 

Isofhcare - Bac Si Oi  - ảnh 2Photo: isofhcare.com

Ces jours-ci, de nombreuses personnes se retrouvent bloquées chez elles. C’est par exemple le cas de Nguyên Ngoc Hà, isolée à domicile pour avoir été en contact direct avec un patient, que les médecins de l’hôpital central de pneumologie ont aiguillé sur le programme Isofhcare - Bac Si oi.

«Ça me rassérène beaucoup», nous  confie-t-elle. «C’est quand même bien de pouvoir consulter un médecin quand on en a besoin, sinon, c’est vraiment la panique. Et là, c’est    simple, pratique et efficace!» 

Isofhcare - Bac Si Oi  - ảnh 3Le docteur Pham Thi Bich Dào (photo: isofhcare.com)

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la plateforme Isofhcare n’a pas été créée pour la circonstance. Elle existe depuis 2018, en fait, mais la crise sanitaire lui a bien évidemment donné toute sa pertinence. À ce jour, 2000 médecins sont connectés. Certains sont d’ailleurs des praticiens renommés, comme par exemple le docteur Nguyên Viêt Nhung, le docteur Lê Ngoc Hung, le docteur Pham Thi Bich Dào… Certains hôpitaux, également, sont connectés : l'hôpital Bach Mai, l'hôpital Viêt Duc, l'hôpital 199 de Dà Nang, l’hôpital central de pneumologie… Et naturellement, le dispositif tourne à plein régime, comme le constate Pham Lê Nhu, qui en est la directrice des opérations. 

«Au départ, il y avait une limite: un appel par jour. Mais bon, vu l’ampleur de la crise, on a décidé de lever toutes les barrières. Du coup, chacun peut consulter autant qu’il veut. Ca demande beaucoup de travail, mais il faut ce qu’il faut!», nous explique-t-elle. 

Isofhcare - Bac Si Oi  - ảnh 4Le docteur Lê Ngoc Hung (photo: isofhcare.com)

Pour ce qui est de l'utilisation, un seul mot: simple. Il faut juste un smartphone ou un ordinateur. Une fois l'application installée, vous pouvez poser vos questions…

Nguyên Thanh Sang, lui, habite à Ho Chi Minh-ville. Il est bien content d’avoir ainsi à sa disposition de quoi le rassurer, ce qui n’a rien de superflu, en ce moment.... 

«J’avais des amis qui avaient de la fièvre, sans qu’il y ait d’explication, alors forcément, j’étais plutôt inquiet. Mais là, en consultant en ligne, j’ai pu avoir l’explication et ça m’a tout de suite rassuré. Et ce qui est bien, c’est que ça se fait en cinq minutes, vraiment… C’est très rassurant d’avoir ça à portée de la main».  

Pour l’instant, près de 13000 consultations ont ainsi pu avoir lieu en ligne, grâce à Isofhcare, qui envisage désormais d’étendre sa disponibilité à l’étranger, où nombre de nos concitoyens se retrouvent, là aussi, dans l’impossibilité de consulter, ou simplement gênés par la barrière de la langue.  

Merci, docteur!    

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