(VOVWORLD) - Au lendemain de l'attaque au couteau, revendiquée par l'organisation État islamique, qui a coûté la vie à deux personnes à Londres, le Premier ministre britannique s'est engagé, samedi 30 novembre, à revoir le système des libérations anticipées. Le suspect, condamné pour terrorisme, était en liberté conditionnelle.
L’attaque revendiquée par Daech a été qualifiée de « terroriste » par la police, celle-ci a fait deux morts. Michael Melia/PHOTOSHOT/MAXPPP |
"Quand des gens sont condamnés à un certain nombre d'années en prison, ils devraient purger chaque année de cette condamnation", a déclaré, samedi 30 novembre, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, après s'être rendu sur les lieux de l'attaque au couteau survenue la veille, à Londres.
Le Premier ministre, qui a suspendu sa campagne après l'attaque, survenue à moins de deux semaines des élections législatives du 12 décembre, a également plaidé pour des peines plus lourdes en cas d'infractions violentes.
Il a assuré que les cas d'autres condamnés pour terrorisme libérés de manière anticipée étaient passés en revue, ajoutant : "un gros travail est abattu en ce moment pour s'assurer que le public est protégé".