Des manifestants protestant contre l'immigration illégale à Londres, le 31 juillet 2024. Photo: REUTERS/TTXVN

À Liverpool, 11 personnes ont été arrêtées et deux policiers ont été hospitalisés alors que les manifestants jetaient des chaises, des briques, des bouteilles et des fusées éclairantes sur la police et des pierres sur les véhicules de police, déployés dans le quartier de Walton, près d'une mosquée, pour arrêter les manifestants.

Pendant ce temps, à Hull, dans l'East Yorkshire, des manifestants d'extrême droite se sont rassemblés devant un hôtel abritant des demandeurs d'asile, brisant les fenêtres de l'hôtel et jetant des bouteilles et des œufs sur la police.

Trois policiers ont été blessés et quatre personnes ont été arrêtées lors de ces heurts. De nombreux actes de violence ont également eu lieu à Manchester, Blackpool et Stoke-on-Trent. Lors d'une réunion avec les ministres le 3 août, le Premier ministre Keir Starmer a affirmé que le gouvernement soutenait pleinement les forces de police dans la lutte contre les extrémistes qui propagent la haine et provoquent des troubles à travers le pays.

Une vague de manifestations violentes a éclaté dans les villes britanniques le 30 juillet après qu'une attaque au couteau dans la ville de Southport a fait 3 morts et 10 blessés en raison de fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux concernant l'identité et la religion du suspect, alléguant que le suspect était un musulman demandeur d'asile.