Les agriculteurs travaillent dans un champ à Banda Aceh, en Indonésie. (Photo : AFP/AVI)

Ces discussions, qui ne doivent pas déboucher sur des décisions fermes, sont les premières depuis l’échec de la COP25 de Madrid fin 2019. La pandémie de Covid-19 ayant mis à l'arrêt la diplomatie du climat. Les attentes se concentrent sur la COP26, reportée d’un an et désormais prévue en novembre.

Plusieurs questions clés restent sur la table des négociations afin de tenir les objectifs de l’accord de Paris, à savoir tenter de limiter le réchauffement à +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ces discussions portent entre autres sur le fonctionnement des mécanismes de marchés carbone, sur lequel les États n’arrivent toujours pas à s’accorder. Certaines règles de fonctionnement de l’accord, notamment en matière de transparence sur les efforts réalisés, restent également à finaliser, tout comme les plans d’adaptation aux conséquences du changement climatique ou l’engagement des pays développés de financer à hauteur de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2025 les politiques climatiques des pays pauvres.

Enfin, de nombreux gouvernements doivent encore finaliser leurs engagements révisés de réduction d’émissions (NDC), qui devaient normalement être soumis avant le 31 décembre 2020, et sont, selon l’Onu, encore loin de permettre de tenir les objectifs de l’accord de Paris.