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Elle était placée sous les auspices du Vietnam, de l’Australie et de l’Union européenne. Plusieurs délégués ont fait part de leur inquiétude devant les actes de militarisation unilatérale qui portent atteinte à la paix, à la stabilité, à la sécurité, à la sûreté et à la liberté de navigation dans cette zone.

« Certes, on a pu constater de très nombreuses divergences de point de vue concernant les litiges territoriaux et maritimes, mais les participants ont été unanimes quant à la nécessité de les résoudre sur la base du droit international, a fortiori la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Les pays participants se sont particulièrement intéressés aux négociations en cours entre l’ASEAN et la Chine sur un code de conduite en mer Orientale », a indiqué Vu Hô, directeur du département de l’ASEAN, du ministère vietnamien des Affaires étrangères.

Toujours lors de cette réunion, les délégués ont proposé de créer un canal de communication directe entre les officiels de la défense des pays concernés, de multiplier les patrouilles communes en mer et de veiller à la rigueur et l’efficacité du prochain code de conduite entre l’ASEAN et la Chine.