(VOVWORLD) - La délégation russe est arrivée lundi 28 mars à Istanbul, la plus grande ville de Turquie, pour un nouveau cycle de négociations de paix avec l'Ukraine. Selon des sources diplomatiques turques, les pourparlers devraient commencer ce mardi matin.
S'adressant à la presse, le 28 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré qu'il était toujours possible pour la Russie et l'Ukraine de conclure un accord. La rencontre entre les présidents russe et ukrainien pourra avoir lieu lorsque toutes les questions existantes seront réglées, a-t-il affirmé. La partie russe attend un traité global qui, en plus des garanties de neutralité et de sécurité de la part de l’Ukraine, prévoit la démilitarisation, la dénazification de l’Ukraine et la reconnaissance par celle-ci de l’indépendance de la Crimée et du Donbass.
Le même jour, le secrétaire général des Nations Unies a lancé un appel pour un cessez-le-feu immédiat en Ukraine, afin de permettre des progrès dans les négociations politiques, pour parvenir à un accord de paix fondé sur les principes de la Charte des Nations Unies.
«Une cessation des hostilités permettra l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle et permettra aux civils de se déplacer en toute sécurité. Cela sauvera des vies, préviendra les souffrances et protégera les civils. J’espère qu’un cessez-le-feu aidera également à faire face aux conséquences mondiales de ce conflit, qui risque d'aggraver la profonde crise de la faim dans de nombreux pays en développement qui manquent déjà de budget pour investir dans leur rétablissement après la pandémie et qui sont désormais confrontés à la flambée des coûts alimentaires et énergétiques», a déclaré Antonio Guterres.