Les marches ont été organisées à l'appel de nombreuses organisations et associations luttant contre l'extrême droite et le racisme, parmi lesquelles on peut citer notamment la Confédération générale du travail (CGT), la Confédération démocratique du travail (CFDT) et la nouvelle coalition de partis de gauche «Nouveau Front populaire» (NFP). Cette dernière est également considérée comme le principal adversaire du RN lors des élections à l'Assemblée nationale française qui auront lieu plus tard ce mois-ci.

Les services de renseignement français craignent des risques d'insécurité et d'affrontements dus à la complexité des acteurs ainsi qu'à l'apparition d'éléments extrémistes. Depuis le 14 juin au soir, les forces de sécurité françaises ont renforcé les contrôles dans les zones où le cortège est prévu de passer, identifié les personnes ayant commis des actes perturbateurs et placées en détention, et surveillé de près les individus susceptibles de transporter des explosifs et des armes artisanales à l'aide de lignes d'assistance téléphonique et de caméras de sécurité.

Le ministère français de l'Intérieur a annoncé qu'il déploierait 21. 000 policiers et gendarmes pour assurer la sécurité  lors des manifestations à travers la France.