Les combats font rage dans plusieurs endroits à l'intérieur d'Israël. Lundi après-midi, si l'armée israélienne a annoncé avoir repris le contrôle des localités attaquées en périphérie de la bande de Gaza, des affrontements isolés continuaient d'avoir lieu sur le territoire israélien. "Nous menons actuellement des recherches dans toutes les communautés et nous nettoyons la zone", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.

L'armée de l'air israélienne a déclaré avoir utilisé au cours des 20 dernières heures quelque 2.000 munitions et largué plus de 1.000 tonnes de bombes sur plus de 8.000 cibles dans la bande de Gaza.

Toujours ce lundi, Israël a décidé d'imposer un siège complet sur la bande de Gaza. Dans une déclaration publiée lundi soir, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à intervenir immédiatement pour empêcher qu'un terrible désastre humanitaire ne se produise sur place. De son côté, un porte-parole des Brigades suicides al-Qassam, la principale branche armée du mouvement islamique Hamas dans la bande de Gaza, a affirmé être prêt à une longue guerre avec Israël.

Pendant ce temps, dans la zone frontalière nord d’Israël avec le Liban, les tensions augmentent également de manière inquiétante. Un chef du mouvement islamiste armé Hezbollah au Liban a annoncé que cette force était prête à ouvrir un front offensif contre Israël si l'armée israélienne "franchissait la ligne rouge".

Lundi également, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé à une fin rapide des combats entre les forces israéliennes et le mouvement islamiste Hamas. Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sisi et son homologue des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, se sont entretenus par téléphone et ont convenu de promouvoir les efforts diplomatiques pour empêcher une escalade de la violence. De son côté, le commissaire européen chargé de la gestion des crises Janez Lenarcic a affirmé que l'aide humanitaire de l'Union européenne aux Palestiniens se poursuivrait. De nombreux pays continuent d’évacuer leurs resortissants dans la bande de Gaza.