L'ancien commandant de l'armée bolivienne, Juan José Zuniga participe à une conférence à La Paz. Photo: THX/TTXVN

Le ministre de la Justice, Cesar Adalid Siles Bazan, a déclaré dimanche dernier que les autorités de ce pays avaient identifié six chefs d'accusation et que le bureau du procureur avait présenté des preuves de responsabilité pénale à l'égard de ces 24 individus. En soulignant les indices des actes criminels, le ministre de la justice Siles Bazan a noté que l'accusation de terrorisme pourrait entraîner une peine de 20 ans de prison, combinée avec d'autres chefs d'accusation pouvant atteindre 25 ans de prison. Parmi les 24 suspects mentionnés, 3 sont assignés à résidence, tandis que les autres sont détenus provisoirement dans des prisons en Bolivie.

Le 26 juin, le commandant de l’armée bolivienne, le général Juan Jose Zuniga, avait ordonné à une partie de l'armée d'envahir le palais présidentiel sur la Place Murillo, au centre de la capitale La Paz, à l'aide de chars. Après la prise du palais présidentiel, M. Zuniga a déclaré que l'attaque contre les bâtiments gouvernementaux visait à "rétablir la démocratie" et à "libérer les prisonniers politiques". Cependant, quelques heures plus tard, la police a rapidement repris le contrôle et les militaires se sont retirés de la place. Juan Jose Zuniga a été arrêté et destitué de ses fonctions immédiatement après ces événements graves.