(VOVWORLD) - En poursuivant son objectif de développement durable et inclusif, le Vietnam s’applique à perfectionner son système juridique et à le conformer aux normes internationales et aux accords de libre-échange qu’il a signés. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le président de l’Assemblée nationale Vuong Dinh Huê qui recevait, ce samedi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
 Le président de l’Assemblée nationale Vuong Dinh Huê (droite) et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Photo: VOV |
Il a proposé aux instances onusiennes de renforcer leurs échanges avec l’Union interparlementaire et les autres mécanismes multilatéraux dont le Vietnam est membre. Vuong Dinh Huê souhaite également que l’ONU continue d’aider les organes parlementaires vietnamiens à améliorer leurs compétences en matière de législation et de supervision, et a demandé aux deux parties d’organiser un forum sur la transition énergétique.
Au sujet des mers et des océans, Vuong Dinh Huê a affirmé que la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 restait la seule constitution globale susceptible de régir toutes les activités en mer. Le Vietnam est prêt à se joindre aux actions internationales pour relever les défis communs tels que le terrorisme et le piratage en mer, la pollution de l’environnement maritime, l’usage de la force ou les menaces de recourir à la force qui compromettent la paix, l’amitié, la sécurité, la sûreté et la libre navigation maritime, a souligné le président de l’Assemblée nationale.
Le Vietnam est l’un des membres dynamiques et actifs de l’ONU dont les contributions ont aidé à combler les écarts entre pays riches et pays pauvres, a déclaré Antonio Guterres. Le Vietnam et son peuple peuvent être fiers que leur voix soit respectée par tous les pays, a-t-il ajouté.
Selon Antonio Guterres, l’ONU considère la voix du Vietnam comme celle du développement.
S’agissant de la mer Orientale, le secrétaire général de l’ONU a dit apprécier les initiatives du Vietnam. L’ONU fera de son mieux pour aider le Vietnam à régler ses problèmes dans le cadre du droit international, à fortiori de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, a-t-il assuré.