(VOVWORLD) - Le gouvernement iranien a catégoriquement rejeté, le 13 août, les appels occidentaux à renoncer à ses menaces de représailles contre Israël, suite à l'assassinat du leader politique du Hamas, Ismail Haniyeh, lors d'une attaque à Téhéran fin juillet.
 Nasser Kanani. Photo: TTXVN |
Nasser Kanani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a qualifié les demandes de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni de contraires aux principes du droit international.
L'incident, survenu le 31 juillet dans sa résidence au nord de Téhéran, a coûté la vie à Ismail Haniyeh. L'Iran et le Hamas accusent Israël d'avoir orchestré cet attentat, tandis que l'État hébreu reste silencieux, sans toutefois démentir formellement.
Cette situation menace de provoquer une escalade majeure au Moyen-Orient, alors que les affrontements se poursuivent entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Face à ce risque, plusieurs pays occidentaux tentent d'apaiser les tensions. Lundi, les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et des États-Unis ont publié une déclaration commune exhortant l'Iran à cesser toute menace d'attaque militaire contre Israël, soulignant les conséquences potentiellement dramatiques pour la sécurité régionale.