(VOVWORLD) - Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en lumière les facteurs qui poussent les peuples autochtones à migrer "dans leur pays et au-delà de leurs frontières" malgré leur "lien spirituel profond avec leurs terres et leurs ressources".
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Dans son message à l'occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, le secrétaire général a "noté que certains [migrants] sont déplacés ou relocalisés sans leur consentement libre, préalable et éclairé", ajoutant que "d'autres fuient la violence, les conflits ou les ravages causés par le changement climatique et la dégradation de l'environnement". Il a enfin mentionné que nombre de migrants sont à la recherche de meilleures perspectives professionnelles pour eux et leurs familles.
M. Guterres a déclaré que si la migration était une opportunité, "elle comporte également des risques inhérents", citant l'insécurité et les conditions d'insalubrité dans lesquelles beaucoup finissent par vivre, en particulier dans les zones urbaines. Par exemple, en Amérique latine, environ 40% des peuples autochtones vivent dans en zone urbaine, un chiffre qui peut même atteindre 80% dans certains pays de la région. Beaucoup n'ont pas accès aux services sociaux et sont souvent victimes de discrimination. "Les femmes et les filles autochtones sont régulièrement soumises aux trafics ou à d’autres formes de violence disproportionnées", a-t-il expliqué, ajoutant que "les jeunes autochtones sont confrontés à des questions complexes sur leur identité et leurs valeurs". Pour les peuples autochtones divisés par des frontières internationales, le Secrétaire général a appelé à la coopération au-delà des frontières afin de préserver leur identité, leurs savoir-faire et leurs traditions.