(VOVWORLD) - L’élargissement de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ne se fera pas sans l’accord de Recep Tayyip Erdogan, l’unanimité des membres de l’Alliance étant requise.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan |
Vendredi, le dirigeant turc a réaffirmé sa détermination à empêcher l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Alliance atlantique: «Nous ne pouvons dire oui», a-t-il insisté.
Le président turc a toutefois annoncé qu’il s’entretiendra samedi au téléphone avec des responsables finlandais et avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
«Ni la Turquie ni ses partenaires de l’OTAN ne veulent voir Ankara s’éloigner de l’Alliance», assure Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Mais en menaçant de mettre son veto à la récente demande d’adhésion à l’Alliance atlantique d’Helsinki et Stockholm, Recep Tayyip Erdogan veut dicter ses conditions.